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Out in my mind - Sana

Nam Hiro
Nam Hiro
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Mar 20 Mar - 2:28
Nam Hiro

Out in my Mind
Do you hear that? The pain, the suffering, the crying, the hatred, the love that was once strong but is now no more than dust on the wind? Do you hear it? Do you hear the cries of a broken city? It screams out in my mind and i cannot make it stop.
Hiro n'avait jamais rien eut d'exceptionnel.
Hiro était l'exact contraire de l'image policé et soigneusement travaillée qu'on souhaitait parfois lui associé. A l'école, les mots de ses enseignants s'entremêlaient au bordel de ses pensées. Les chiffres s'exprimaient dans leurs propres dialecte, succession de lettre et d'équation dont il peinait à trouver la clé. Il ne resplendissait pas Hiro, il ne "brillait" pas, ses cheveux n'avaient rien du feu que Prométhée avait volé au dieux de l'Olympe pour donner de l'espoir aux Hommes. Le feu, il le gardait égoïste dans la vitrine de son regard. Il ne puait ni lumière ni céleste. Hiro, il n'avait qu'un talent. Celui d'étirer ses lèvres dans ces sourires involontaires. De susciter sa joie à elle - et c'était peut être là tout ce qui comptait.
Les sourires de Sana.
Le bonheur de Sana.

— T'as toujours pas le droit d'ouvrir les yeux.

Et pourtant il se sentait échouer.
Chaque jour un peu plus.
A chaque fois que son regard embrassait le vide. A chaque instant où il la quittait pour retrouver un autre. Alors peut être bien qu'il fuyait Hiro. Peut être bien qu'il voulait les briser , leurs frontières. Pour lui. Pour elle. Pour illuminer son visage de ces sourires qu'il avait vu s'éteindre à chaque fois que la déception la rattrapait. Elle était pourtant si jeune Sana. Si jeune pour qu'il s'aventure à lui incomber une lourdeur que le temps lui dessinerait. Mais Sana, elle avait parfois ce regard remplit d'amertume. Elle avait cet air éperdu inscrit à même ses traits de rose. Elle avait souffert Sana. Comme eux tous. Sans doute. Mais une part de lui la voyait encore adolescente blottit tout contre lui. Image fugitive de celle qui un jour avait sans doute crut qu'elle pourrait toujours compter sur lui.
Alors oui Sana. Il y a des jours où il te revoyait sur ses pas, t'accrocher à son bras. Des jours où il voudrait savoir qu'il n'y a rien de plus que ça, vivre aux sons de vos voix. Et il voit tes yeux, ta joie quand il rêve. Fais la forte, fais la fière. Fais même de sa vie un enfer. Rien à faire. Il essaiera de te protéger. Même de toi même.

— D'ailleurs t'as une idée d'où on va là?

C'est demandé soudainement, cette phrase qui sort de nul part, cette question ouverte qu'il lui sert alors qu'à nouveau un sourire lui mange le visage. Hiro qui tournait brièvement son regard sur cet air sans âge. Une jolie face de jeune femme comme de dame.  Sana, on aurait put la rajeunir comme la vieillir, elle avait ce petit truc là. Cette chose inexpliqué blottit sous le confort de ses sourcils, ce léger détail qui parvenait toujours à titiller le regard lorsqu'on s'attardait sur son joli minois. Elle avait la vie incruster à même la peau Sana. La vraie. Celle qui ne s'embêtait pas de philtre, celle qui ne s'embarrassait jamais de grand élans poétiques ou de pseudos tournures philosophiques. Il se le disait alors que d'un geste il engageait la voiture sur le parking qui longeait le bord de mer. Il se le répétait encore lorsque sa tête vint s'affaler contre son dossier alors qu'il coupait le moteur. Est ce qu'elle serait plus heureuse, si elle n'était pas avec lui Sana? Est ce qu'elle méritait pas mieux que ça? Mieux que cette petite villes qui ne pouvaient s'empêcher de tous stigmatisés, de toujours faire voguer les pensés populaires de clichés en clichés. Mieux que ce type qui l'aimait de la mauvaise façon, qui trop souvent, la faisait passer au second plan. Sana. Elle s'en sortirait, même sans lui. Elle avait cette force, cette hargne qui lui permettrait de faire tout et n'importe quoi. Même si elle ne s'en doutait pas, même si elle craignait une solitude qui ne viendrait pas. Mais est ce qu'il s'y ferait Hiro, à une vie sans Sana? Une vie passé à tourner son museau à chaque dédale, à chaque couloir, juste dans l'espoir de l'apercevoir? Peut être pas. Peut être aussi que ces choses là, lui, ne comptaient pas.

— C'est bon, tu peux ouvrir les yeux.

Mais il le voulait fort Hiro, la rendre heureuse. Et il sourit lorsqu'elle ouvrit les yeux, entortillant une de ses mèches autour de son index, caressant sa joue de la pointe de son pouce.

— Je l'avais promis. Toi et moi, sans téléphone, pour un week end à la plage..

Au moins une promesse qu'il tiendrait. A essayer de leur créer un moment à deux. Un moment heureux.
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Seo Sana
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Mar 20 Mar - 22:07
Seo Sana

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ft. Nam Hiro
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Mars, 12. Mots saturés d'un sourire qu'elle perçoit même aveugle— lueur saveur malice, tendresse audible. Nana les déchiffre comme une évidence par-delà la pénombre de ses paumes ; aussi sûrement que si son regard était demeuré rivé sur lui.

Mais Hiro a orné l'escapade du sceau de la surprise. Bon gré mal gré, tintement de rire décoché jusqu'au ciel, elle a consenti à la cécité forcée, Nana, enivrée par la promesse d'un rien que nous deux.

Joggings amples des derniers jours troqués contre une parcelle d'âme enfantine et une facette plus féminine, elle résiste tant bien que mal à la tentation futile de percer les brèche de ses phalanges l'instant d'un coup d'œil discret. Mais la perspicacité de Hiro à son encontre a quelque chose de presque effrayant —à coup sûr il la cernerait.

D'ailleurs t'as une idée d'où on va là? Il questionne. Elle tourne vers lui son visage à moitié masqué par ses propres mains, vue directe offerte sur sa moue faussement offusquée, teintée d'un simili-ennui. Je saurais si je pouvais regarder, qu'elle réplique, ton caprice. Mais déjà ses commissures tracent une courbe inversée, dont l'axe désormais positif dément la plainte tout juste exprimée. Tout de même—
On arrive quand ? elle répète une seconde, troisième, centième fois même, avant de se laisser aller contre le dossier allongé de son siège.
Paupières bien closes, Sana s'accorde tacitement la liberté de chercher à tâtons le contact de Hiro— s'accapare la main qu'elle lui connaît l'habitude de poser sur sa propre cuisse lorsque le traffic est fluide et la conduite aisée. Leurs doigts se nouent avec l'aisance que confère une éternité d'intimité, quoique leur timeline commune ne compte que cinq mois révolus. Nana a tôt fait de délaisser la prise cependant ; s'évade en tracé d'arabesques joueuses, de la pulpe de ses doigts, sur la surface de la paume du brun. Et descend, descend se réfugier au creux de son poignet, en quête de la pulsation discrète de son pouls.
Dans l'affolement subtile de ses veines, il lui semble déceler la raison de braver tout ce que peuvent avoir de tumultueux, d'alambiqué, les relations de couple qu'elle a si longtemps fuies avec véhémence. Il lui semble trouver, dans l'affection tangible qu'il offre sans compter, la réponse apaisant le moindre de ses doutes.
Cinq mois sonnent illusoires dans le grand ordre des choses,
mais au cœur de sa propre stratosphère, le même petit rien a des airs de tout:
consonance d'une victoire, semblant d'accomplissement.

C'est bon, tu peux ouvrir les yeux. Le toucher de Hiro l'abandonne seulement pour se reporter sur son visage et, lorsqu'il dérape sur ses pommettes, puis à l'orée de sa bouche, elle l'emprisonne brièvement entre ses incisives joueuses. Je l'avais promis. Toi et moi, sans téléphone, pour un week end à la plage... Jusqu'à demain, elle acquiesce. Mais t'es sûr que tu tiendras tout ce temps sans ton équipe, sans ton coach et pire: sans Levi ? elle taquine. Son sourire lui ronge les joues lorsqu'elle lui picore les lèvres, et elle quitte l'habitacle sans s'encombrer de ses chaussures.

Saison oblige, une brise froide s'engouffre entre les pans de sa veste, lui mord l'épiderme. Mais elle vit pour les vastes étendues marines, Nana ; les embruns iodés et la caresse du sable, par tous les temps. Loin de battre en retraite, elle foule le sol meuble en une course éphémère, fait halte au bord de l'eau— là où s'éteint le tumulte des vagues. Tantôt ses pas coursent les trainées d'écume qui brunissent le sable et se désagrègent, tantôt elle recule à l'approche des nouveaux rouleaux qui se fracassent à ses pieds.

Un coup d'œil en arrière, main en visière pour barrer le soleil qui l'aveugle, et elle perçoit Hiro à contre-jour. Resté près de la voiture, côté coffre. Sana revient sur ses pas pour le rejoindre, se pose contre le véhicule, curieuse de ce qu'il y fait. A l'intérieur, couvertures et pulls supplémentaires se disputent l'espace. Aw t'as vraiment tout pré- han, damn... l'attendrissement vire navré à la vue du reste: casse-croûtes baladés au cours du trajet et tantôt éparpillés, tantôt comprimés entre deux couches de tissu. J'imagine que ça ne faisait pas partie du plan, elle grimace en saisissant une feuille de salade coincée au creux d'une couette pour la lâcher à l'extérieur, puis s'attelle à l'aider à chasser toute trace de nourriture de leur stock, avant de s'asseoir au bord du coffre pour l'attirer entre ses cuisses. C'est quand même une super surprise, elle assure en glissant deux doigts entre les passants de son jean. On n'a qu'à se poser à la terrasse d'un des resto en bord de mer ? No big deal.
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Mer 21 Mar - 4:57
Nam Hiro

Out in my Mind
Do you hear that? The pain, the suffering, the crying, the hatred, the love that was once strong but is now no more than dust on the wind? Do you hear it? Do you hear the cries of a broken city? It screams out in my mind and i cannot make it stop.
Il y a des mots qui parfois se taisent à la belle douceur.
Et la douceur, il la cueillait aujourd'hui dans cette silhouette de femme qui déambulait entre les dunes brûlantes - dans ce sourire d'enfant, dans ces yeux en écume avalant la mer, une odeur de sel marin, de sable chaud et d'étreinte nostalgique, qui remonte jusqu'au nez; des joues empourprées fouetté par la brise, un soleil qui darde ses derniers rayons pour embrasser le creux des nuques, un souffle qui dérive vers la chute des reins, il l'effleure, le survole, l'envole. Et des boucles folles qui s'entortillent sur l'arrondit des épaules. Alors qu'il pouvait simplement se dire que oui, il y a des mots qui parfois se taisent à la belle douceur.
Une douceur de femme soumise au regard d'un homme - de cet homme.

Hiro.
Il s'appuie contre le coffre et la couve du regard, les mains enfoncés dans ses poches. Un rire encore, et elle s'envolerait, le coeur léger gonflé de trop de bonheur. Des perles d'ivoires s'écouleraient de ses lèvres, parce que c'était forcément le genre d'instant qui se muait inévitablement en quelque chose de tangible. Alors il suffirait de s'en saisir. Alors il suffirait de l'attraper à bout de bras pour que l'éphémère devienne éternel. Alors cette vie qu'il se plaisait continuellement à peindre de tons pastels, cette vie qui peut être si clémente, si douce, qui revêt toujours ses plus belles robes de courtisanes, n'aurait que le goût de teinté son sourire moqueur.
Il lui semblait parfois qu'il n'avait toujours fait que ça Hiro, lui sourire. Même lorsqu'il avait rêvé de lui arracher la tête.

— C'était pas prévu mais j'me disais bien que j'avais oublié un truc.

Il y avait un désordre permanent dans les couloirs de son esprit, une sorte de cacophonie juvénile qui se faufilait au travers de ses actions comme une toute autre forme de démence, qu'elle fut consciente ou non. Quand Hiro se plongeait dans ses souvenirs, leur ingérence embourbait inévitablement le fil de ses réflexions, des airs de cavités pourries dont s'écoulait un flot continu de débris rouillés enrobés de leurs persistances fétides, et quand bien même il faisait l'effort de n'en garder que le meilleur, le mal ne disparaissait jamais, il s'enfonçait simplement plus profondément, l'amas informe devenait racine et ces racines devenait rancoeurs. Elles devenaient cette colère rentrée qu'il s'était toujours fait un devoir de maitrisé. Mais parfois - oui parfois, il ne songeait à rien d'autre qu'au meilleur. A un après midi passé à se chamailler avec son meilleur ami, à un mauvais coup échafaudé aux côtés de Suji. A une tête posée sur son épaule qui parlait de la mer, du sable, de l'envie qu'elle avait parfois, d'y partir pour un week end, pour une semaine. Une voix qu'il feint de n'écouter que d'une oreille, alors que ses doigts pianotes sur son téléphone. Cette même voix qui le recadre de ce ton un peu réprobateur, qui lui tire un bruit de gorge incrédule et lui fait baisser les yeux vers ce visage levé vers le sien. Simplement parce que c'est Sana. Sana et ses mimiques de chats, Sana et ses mots délicats. Et ses mains qui se saisissent de lui pour l'attirer entre ses cuisses. Alors qu'il observe d'un air peu convaincu avant de sourire en coin et de poser ses mains sur ses hanches, les glissant jusqu'au creux des reins avant de l'attirer vers lui dans une douce fermeté. Et ça c'était fait d'un coup, ce corps qu'il fit s'écraser contre le sien.

— Je me demande à quel point j'ai put être horrible pour que tu sois persuadé que je ne puisses pas passer toute une journée en ne parlant à personne d'autre que toi.

Pourtant Hiro, il lui semblait qu'il aurait simplement put rester là à lui caresser le creux des reins pendant des heures. A éprouver la tendresse de sa chaire sous ses doigts jusqu'à sentir son coeur battre avec force contre son sein, tout près du sien. Il aurait put. Il aurait put se cueillir pour cueillir ses lèvres en s'en foutant bien des passants qui les observaient ou des murmures qui les accompagnaient. Y'avait juste Sana. Sana et ses yeux qui caressaient les immensités et son sourire qui les égalaient.

— A la terrasse d'un resto ou dans un food truck, je m'en fou du moment que c'est avec toi..

Il riait Hiro.
Il riait déjà lorsque ses bras vinrent la soulever. Lorsque sans plus d'égard pour leurs affaires abandonnés dans la voiture encore ouverte, il franchit les quelques mètres les séparant de l'eau clair. Et il riait sans doute encore lorsque soudainement, il vint les immergés. Ce son là se confondait presque au roulis des vagues. Il en devenait alors tangible, lui aussi. Liquide. A s'en remplir jusqu'à l'oubli.
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Mer 21 Mar - 19:39
Seo Sana

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Mars, 12.
Outre les dialogues réduits en monologues, toutes ces fois où tu me laisses en tête à tête avec moi-même pour te consacrer à ton téléphone ? Ou les soirées auxquelles s'incruste une poignée de basketteurs tapageurs armés de bières et pressés de s'avachir devant un match ? elle dramatise, dos de la main posé à la surface de son front en une exagération évidente. Concède: D'accord, d'accord (et c'est, cette fois, quasi ronronnement d'évidente satisfaction), J'avoue tout: tu es presque parfait. Parce qu'ils savent l'un comme l'autre qu'il s'agit bien là de faits rares, de petits rien — accusations plus simulées que réellement pensées. Parce qu'ils savent fort bien l'un comme l'autre qu'il la comble, au quotidien.

Hiro; épitomé d'attentions, allégorie de tout ce qu'un homme peut receler d'égards. Elle a quelque chose de pétillant dans le regard, Sana, lorsqu'elle redessine ses traits d'homme, de ses iris chaleureux comme le ferait un pinceau : immortalisant dans l'âme, plutôt que sur une toile éphémère, des secondes d'éternité à jamais perdues une fois écoulées. Il y a là quelque chose d'entêtant— parfum capiteux de la tendresse qu'il déploie autour d'elle tel un manteau de soie et qu'elle lui retourne à la force de ses bras, et d'un palpitant ne connaissant la sasiété.
La seule peine qu'il lui inflige vraiment, Hiro, est sans doute son refus de se livrer à cette manie, ancrée en elle, de matérialiser les émotions sous forme de présents ; cette façon de teinter les liens de redevance mutuelle pour s'assurer qu'ils ne flétrissent jamais.

Reste qu'il a cette façon bien à lui de cajoler le cœur, fascinant amalgame d'honnêteté, de prévenance et de tempérament, tous dosés avec art pour fusionner en un tout digne d'une élaboration d'esthète: mesuré, pesé, perfectionné, puis mis en action.
Elle y trouve son compte, Nana. Dans la franchise des sentiments qu'il lui livre sur un plateau d'argent, pensant de ses mots les maux qui la rongent depuis longtemps.
Hiro; qui de par sa constance, bannit les peurs d'abandon, phobie d'oubli. Hiro; qui délie un à un les nœuds de ses craintes d'acier, pour mieux en poser les chaînes à ses pieds.
(Hiro qui, de la chaleur de son sourire, adoucit la peine longtemps étouffée (et si rarement exprimée) de n'avoir su inspirer une telle intensité au premier homme auquel elle ait offert son cœur).

Incident du coffre très vite réglé et sitôt oublié. Il l'arrache à son siège de fortune sans souci pour l'exclamation surprise, un brin outrée, qu'elle lui retourne ; ne lui laisse pas le luxe d'une opportunité de lui échapper.
L'eau glacée referme sur eux son impitoyable étau, et les protestations tissées de panique mais constellées de rire boivent la tasse en même temps que Nana. Relents salins gravés sur la langue et incrustés jusqu'aux poumons lui semble-t-il, lorsqu'elle émerge avec au fond de la poitrine la brûlure d'un baptême brutal— et de tout l'amour qu'il lui inspire.
Nam Hiro ! elle s'exclame pourtant entre deux quintes de toux, s'appliquant à le chercher d'une main aveugle tandis que la seconde s'attelle à chasser ses mèches trempées de devant ses yeux. Sel sous ses paupières, sel dans sa voix lorsqu'elle assure : La guerre est déclarée. Et de ses paumes faites remparts, armes de fortune, elle le bombarde inlassablement de brassées d'eau virulentes, pour le maintenir à distance.
Nam Hiro
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Ven 23 Mar - 1:50
Nam Hiro

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Il avait le sourire sur ses lèvres et dans les yeux.
Il avait le sourire et la moquerie qui baignait son visage de gamin insolent à chaque fois qu'il entendait la voix de Sana rugir à ses oreilles, cet air là, la joie, lui seyait mieux que la plus délicate des parures - Sana était de ces femmes qui devenaient magnifique une fois qu'elles laissaient s'effondrer leur barrière. Il en avait cette certitude, car Hiro était toujours certain de beaucoup de chose, et surtout des choses qui concernaient la lionne qui tentaient vainement de le noyer de ses blanches mains, comme son absence d'irritation. Mais la situation actuelle - la joie- n'était pas faite pour lui montrer ce qui tambourinait dans la forme la plus primaire de toutes les aliénations, l'attachement et l'affection. Il était là pour elle après tout. Pour Sana. Pour celle qu'il adorait embrasser et avec laquelle il aimait bien se disputer.  Pour celle dont il fit mine de subir les assauts, un instant, une seconde, avant que ses mains ne viennent enserrer ses poignets dans un nouveau rire et qu'il ne l'attire vers lui.

— Essayes déjà de m'arriver au menton avant de me déclarer la guerre Hamtaro.

Un léger rire lui échappe. Toujours si proche, à la fixer droit dans les yeux.  Il aime ce noir profond, ces océans de goudrons qui lui demandent presque de se noyer en eux. Heureusement que tu sais nager. Chose certaine, il ne se lassera jamais de les voir revêtir leur robe de joie, et ça a quelque chose d'incroyable. L'éclat des diamants qui se répercute dans son regard affectueux. Hiro, il lâche ses poignets pour remonter ses mains le long de ses bras, glissant sur la chaire tiède jusqu'à atterrir sur l'arrondit des épaules et enfouir ses doigts dans le désordre humide de ses mèches qui boucle sur sa nuque; l'agrippant à pleine mains. L'air taquin. Un sourire en coin, soudainement.

— Et puis il parait que je suis presque parfait. Soit à deux doigts d'une promotion.

Avec ce foutu regard qui s'attarde sur ses lèvres, avec le grondement de sa voix qui se noie dans le ressac de la houle. Parce que c'est toujours la même fin. Toujours le même épilogue. Hiro qui vogue. Sur la vague de sa connerie. Sur la vague de son insolence. Pour ne pas avoir l'impression de se laisser aspirer. Pour ne pas se sentir définitivement tomber. Mais il se sentait déjà aliéné, le visage penché pour étreindre ses lèvres glacés, alors qu'il songeait qu'il suffisait…

D'un instant, d'un soupir, d'une ultime seconde, des membres emmêlés dans la plus impropre des explosions, des flancs échauffés, effleurés, et des mots qu'il n'y aurait pas besoin de prononcer. Tout deviendrait soudainement plus simple si la vie se faisait primaire, animale, décousue jusqu'à l'usure dans sa désorganisation hiérarchique. Et cette créature insolente, cette chose à la tension omniprésente, que les uns nommaient désirs, que les autres appelaient envie, se consumerait dans le creux de ses bras. Alors oui, il n'avait besoin que de ça Hiro.
D'un instant figé, de la morsure de leurs baisers.


— Allez viens, tu vas attraper froid.

Même s'il était le seul coupable.
Même s'il n'arrivait pas à réprimer son sourire alors que doucement il la ramenait vers la voiture pour l'enrouler dans une serviette, souriant en coin face à sa mine de chat ébouriffé et ses boucles folles qui dessinaient des nymphes. Il était peu probable que qui que ce soit les accepte à la terrasse de leur prestigieux établissement à présent.

— On se trouve un foodtruck le temps de sécher?
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Lun 26 Mar - 22:02
Seo Sana

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Mars, 12. Simili-vindicte accentuée par son culot (Hamtaro, qu'il se moque, et Sana s'insurge de toute sa hauteur), presque aussitôt invalidée par son toucher velours. Prisonnière volontaire, mais pas trop, elle prétend se débattre, lutte contre ses propres commissures traitresses pour abattre le sourire qui menace d'y éclore. Sa mimique se veut offusquée, paupières lourdes et lèvres bougonnes lorsqu'elle détourne les yeux et fixe l'horizon pour l'ignorer de façon évidente. Presque. Mais— trop grand. Tout ce qui est plus grand que moi l'est trop, c'est ma version et je m'y tiens. Sa théorie, elle la martèle en pointant un index contre le torse de Hiro, imposant entre eux un semblant de distance qu'il abolit trop aisément. Et elle soupire faussement d'exaspération contre son cou, Nana, mais s'y blottit malgré tout.
(Le mord en passant)

Frémissements le long de l'échine et à l'orée de son épiderme mi-glacée par le temps, mi-échauffée par le contact qu'il établit. Elle frissonne, un peu du fait de la brise assassine qui caresse la surface de l'eau pour l'orner de vagues, un peu de l'effleurement de ces paumes qui ne se lassent de la faire sienne. Sana qui pour lui consent à tout abdiquer, terrain conquis, et qui de ses bras à son cou, de ses lèvres sur les siennes, appose sa signature invisible à son tour, conquérante elle aussi. Allez viens, tu vas attraper froid. Un peu tard pour ça, elle taquine, amusée mais pas dérangée ; parce que tôt ou tard elle aurait achevé sa course juste-là, abandonnée à l'océan en dépit des interdits du temps.

Elle le course jusqu'à la voiture et c'est une lutte plus qu'une autre chose — de sa main à elle sur sa manche à lui pour freiner ses échasses de basketteur et prendre de l'élan à ses dépends, à ses paluches à lui sur ses hanches à elle, pour la ramener deux pas en arrière sitôt qu'elle prend miraculeusement (et si brièvement) la tête. Ils finissent échoués côte à côte de toute façon, flancs douloureux de trop rire et zygomates encore ivres des sourires de l'autre, et tandis qu'il l'enveloppe du tissu cotonneux d'une serviette, elle chasse quelques-uns des grains de sable qu'elle lui a mis dans les cheveux. Honnêtement je veux juste— mâchoire qui claque et rallonge les syllabes ; elle rit d'elle-même et appuie son front contre l'épaule de Hiro, les lèvres décolorées— m'enfermer dans la voiture avec toi, chauffage à fond, le temps de redevenir un peu moins bleue. Elle se détache pour contourner le véhicule, passer côté passager et tirer sur la poignée encore verrouillée. Je suis frigorifiée, prends tes responsabilités.
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Jeu 29 Mar - 5:24
Nam Hiro

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Do you hear that? The pain, the suffering, the crying, the hatred, the love that was once strong but is now no more than dust on the wind? Do you hear it? Do you hear the cries of a broken city? It screams out in my mind and i cannot make it stop.
Il sourit en levant les yeux au ciel; Hiro. Il songe qu'elles lui collaient définitivement à la peau, ces manies de princesse.
C'en devenait absurde, cette affection résigné qu'il avait pour ses mains, ses lèvres; cette logique irrationnelle que mademoiselle lui jetait au visage comme un bout de pain aux nécessiteux. Sana, tu parles d'un mystère. Sana, sa chère Sana. Là il aurait pu – il aurait pu garder son sourire et son rire et les faire s'entrechoquer avec moquerie . Il aurait pu agiter sa main désinvolte encore, balayer l'argument, l'absoudre, attraper sa mâchoire entre son menton et son index et lui souffler son air de vin droit entre les lèvres pour la faire taire – mais, non, ça ne s'était pas passé comme ça. Il avait abdiqué, sourire en coin et épaule haussé. Il avait abdiqué, le lui avait accordé.

— Mes "responsabilités". Dis comme ça on a l'impression que j'ai essayé de te tuer.

Et il lui ouvrait la portière, laissant tourner le moteur pour faire fonctionner le chauffage avant de l'attirer entre ses jambes sur le siège arrière§re. Il y avait cet air de rien qui lui passait sur le visage, un rien d'affectueux qui réchauffait ses iris et donnait une toute autre nuance à ses sourires, un haussement d'épaule face à l'évidence, celle qu'on lui mettait éternellement sous le nez sans qu'il ne puisse vraiment l'expliquer. Il y avait chez Hiro les traces d'un attachement vieux comme le monde. Dans son sang, dans sa chaire, dans ses yeux sans filtres, dans ses gestes, dans ses pertes de contrôle et parfois même dans ses coups de gueule.  En même temps qu'il glissait ses doigts dans le désordre de ses boucles folles, Hiro aimait se dire que c'était peut être bien là toute l'ironie de leur situation, toute le poids de son indicible aliénation. Peut être ne valait-il pas mieux que tous ceux qu'il y avait eut avant lui Hiro. Qu'au contraire, il était même pire qu'eux, pire que ces visages mensonges qui avaient prétendue aimer ce qu'ils n'avaient fait que convoiter. Parce qu'il aimait. Sous des couches et des couches de méfiance et de déni. Anesthésié pour mieux se protéger. Barricadé dans l'espoir de l'étouffer. Faudrait pas que ça s'infiltre ces choses là, faudrait pas que ça les prenne à la gorge encore. Que ça l'étrangle. Oui Hiro l'aimait Sana, mais pas assez, pas comme il l'aurait voulut. Pas comme elle l'aurait mérité. Et les sentiments c'était tout ce qu'on avait peur de livrer, tout ce qu'on ne souhaitait pas étaler à la face du monde. Parce que les sentiments étaient synonyme de faiblesse et la faiblesse était le premier pas vers le début de la fin. C'est ce qu'une vie de misère lui avait prit. C'est tout ce qu'il avait soigneusement choisit d'ignorer aussi. Hiro, il ne voulait pas vivre sous cloche, à faire comme s'il suffisait d'un instant d'inattention avant que la vie ne l'égorge. Il préférait croire à la loi du Talion: Oeil pour oeil, dent pour dent. Il préférait croire que la vie vous le rendait lorsque vous faisiez quelque chose de bon. Qu'un jour il parviendrait à lui dire: Je t'aime. A lui donner ce qu'elle attendait de lui, ce qu'on attendrait de n'importe qui.


— T'es quand même minuscule.

Mais il en était incapable Hiro, parce qu'il ne s'appartenait  plus totalement, parce qu'il avait offert son âme sans même s'en apercevoir. De ces liens immuables où une part de nous ne nous appartenait plus, fatalité de son humanité qu'il avait toujours dénié jusqu'à s'y trouver pleinement confronter. Hiro aimait comme il n'aimerait plus jamais. D'un amour qui le poussait à tout mettre entre parenthèse à chaque fois que son nom franchissait ses lèvres, à être le tout d'un rien pour peu qu'il puisse contempler son bonheur même de loin.

Alors comment aurait-il put lui dire je t'aime Hiro.
Lorsqu'il ne pouvait en faire son absolu. Lorsqu'il pouvait lui parler de toutes ces choses qu'il appréciait chez elles, de tous ces détails qui lui faisait tourner la tête et qui illuminait son quotidien mais qui sonnait inévitablement creux lorsqu'il ne pouvait y joindre les mots de la peine. Est ce qu'elle mettrait longtemps à le sentir Sana, le creux qui accompagnerait son toucher, l'amertume qui se joindrait à ses baisers. Est ce qu'elle le regrettera? Cet instant enlacé. Ce moment de paix qu'il aurait voulut enjoindre d'une touche d'éternité.

— Autant d'audace dans un corps minuscule, ça doit avoir un côté surnaturel.

Parce qu'elle devait pas être humaine Sana, à pouvoir faire comprendre tant de chose dans une oeillade. A lui ravir l'amour comme à l'envoyer se faire voir, à lui donner envie de l'embrasser et de se moquer d'elle pour l'attiser tout à la fois. Lorsqu'elle le guidait comme une marionnette, au rythme de ses sourires, au fil de ses soupirs. Lorsque ses mains courraient sur ses épaules, ses bras, ses mains, dans la cabine embué sans qu'il ne vienne à s'en lasser, sans qu'il ne songe à en réchapper. Un week end, à se saouler de ses rires, à s'enivrer de sourire. A l'embrasser. A la toucher, comme au premier jour.
Mais surtout comme au dernier.
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Seo Sana
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Lun 2 Avr - 9:24
Seo Sana

haeundae beach
ft. Nam Hiro
his lips are like nirvana, his kisses paradise
Mars, 12. J'ai bu la tasse, elle souligne — et de ses lèvres pincées par une désapprobation moqueuse s'échappe le lourd soupire d'une condamnée.
Nana le chasse juste avant qu'il n'entre à sa suite, désigne de l'index le sable agglutiné sur leur épiderme. Glisse entre les phalanges de Hiro deux bouteilles à remplir d'eau de mer et resserre autour d'elle les pans de la serviette en quête de la chaleur déjà atténuée du tissu détrempé, tandis qu'il fait l'aller-retour pour s'en charger. S'en suit un rinçage improvisé à gestes pressés, rituel habituel qu'ils achèvent en mettant le chauffage au max et en tapissant les sièges de couvertures pour en adoucir les angles ; espace cosy improvisé.
Cosy certes— mais étroit.
Et s'il s'est tant plu à moquer sa taille qu'elle ne manque pas une seconde pour le narguer à son tour, tandis qu'il s'efforce de plier son corps trop long en une posture plus ou moins confortable, Sana maladroitement calée contre lui. Entrelacs de membres et de plaids jaillissant à intermittence en des angles étranges, sur fond d'amusement et de plaintes.

C'est confo, elle commente lorsqu'ils se lassent de batailler et s'immobilisent, elle écrasée contre lui à en perdre le souffle, et lui en équilibre sur le bord du siège, à s'efforcer de ne pas en chuter. Et ils éclatent à nouveau de rire, abdiquent— se redressent en position assise, réchauffés par le seul fait de s'être tant acharnés, mèches repiquant en tout sens du fait de leurs mouvements erratiques et de l'électricité statique des draps. Les yeux dans les yeux, commissures inclinées en sourires miroirs, cœur à cœur.

Ok, viens là, il offre finalement en l'attirant d'une main sur lui, l'autre s'attelant à gonfler une portion de tissu pour la placer entre la portière et son dos. Jambes de part et d'autre des siennes, Sana s'abandonne contre son torse, le visage au creux de son cou et lèvres égarées sur le velours de sa peau. C'est confo, elle répète, timbre sincère plutôt que chargé de sarcasme cette fois.

Ils penseront à s'installer à une table plus tard, pour partager un dîner en regardant le soleil épouser l'océan. À se délecter des charmes inégalables de haeundae, et des reflets parant la surface de l'eau à la tombée de la nuit. Mais pour l'heure, rien n'est plus éblouissant que le regard de Hiro, et aucun confort ne supplante celui de ses bras noués à la taille de Sana. 
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