⊱ groupe ascenseur.

end of the world party.

intrigue 1

groupe 1 (ascenseur)

La fête a atteint son apogée depuis plusieurs heures déjà, certains viennent juste d'arriver, d'autres s'en vont pendant que la majorité profitent des boissons sucrées et de la musiques..
@byun levi, @im aleksei et @tran mai lan, vous faites partis des quatre personnes se trouvant au mauvais endroit au mauvais moment. Pour une raison qui vous est propre (envie de fumer, vous partez, envie de galipettes à quatre..), vous vous êtes retrouvés dans l'ascenseur ensemble.
Mauvais endroit au mauvais moment, effectivement, puisque c'est cet instant qu'on choisit les organisateurs de la fête pour pimenter la soirée. Une coupure d’électricité est censée marquer la transition, mais quand les lumières se rallument, surprise, l'ascenseur est bloqué ! Impossible de monter ou de descendre, ni même d'ouvrir les portes. La musique est trop forte, le béton est trop épais, personne ne vous étend. Bien évidement, impossible de prévenir vos copains, le réseau affiché sur vos téléphones est maintenant nommé "swis".
Comment réagissent vos personnages ? Quelle idée lumineuse vous sortira de là ? Tout en exécutant les différents défis que swis vous donnera en mp, c'est à vous de vous sortir de cette galère. N'hésitez pas à utiliser les dés pour rendre vos actions plus intéressantes. Attention, swis vous surveille, vos gestes et vos paroles auront toujours des conséquences...

(L'ordre de passage est celui précisé plus haut, il n'est valable seulement qu'au premier "tour", une fois que tous les personnages auront posté il n'y aura plus d'ordre obligatoire. N'oubliez pas d'aller lire les règles pour plus d'informations.)

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Outfit - Sous ses paupières fatiguées les orbes s’agitent au rythme des battements de son coeur toujours plus fou. Peut-être était-ce à cause de l’alcool que son âme était aussi agitée, dévastée par les émois et les frustrations qui ne cessaient de le ressasser chaque fois qu’il voyait Hiro et ces quelques fréquentations qui semblaient l’avoir remplacé. « j’pense que je ne vais manquer à personne, elle est où la sortie? — l’ascenseur? — ok. » La lourdeur de sa propre voix le surprend malgré-lui ainsi que la déception qu’il ne semblait plus en mesure de cacher par son manque cruel de sobriété; l’alcool ayant brûlé ses dernières barrières psychiques il se contenta de grommeler quelques absurdité sur le trajet jusqu'à réaliser que ses pas l’avaient mené vers son arrivée — et sa propre perte. « quel con. » qu'il murmurait en réalisait sa propre idiotie. Il aurait été probable que Hiro aurait été le premier à se moquer de cette situation; de son expression faciale et de la terreur qui se lisait entre ses traits blêmes et fatigués face à sa phobie démesurée qu’il venait lui même de déclencher.

Mais se dira-t-il (pour tenir le coup) qu’il n’en avait que pour une dizaine de seconde au maximum; dizaine qui s’était multiplié en une minute puis une — éternité. Réalisant le hic, il perdit rapidement son sang-froid, martela comme un taré les boutons de l’ascenseur avant de s’éloigner dans un des coins de la boîte métallique, incapable d’émettre le moindre son si ce n'était que son souffle affolé; tel un enfant, il se retrouvait alors impuissant, jambes recroquevillés, yeux crispées, et panique incontrôlée.

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Outfit + masque - la frénésie et la musique qui vrille les tympans gonflent le coeur d'une euphorie hérétique. gamin s'amuse ; gamin se déchaîne et bientôt les mouvements ne sont plus qu'anarchie, divine ivresse du corps libéré. le souffle se fait court sous le masque taillé dans le fer léger, présent familial d'un père le tenant de son père, qui traverse les générations et dont il ne pensait pas faire usage un jour. le loup montre les crocs, mais d'une addiction nouvelle se retrouve déshydraté. la cigarette se place entre ses lèvres d'un geste sec, il en mordille le bout coloré ; les portes de l'ascenseur se referment et d'une politesse naturelle à ses origines, bien honteuse sur la péninsule, salue les personnes présentes.

quelques secondes nécessaires à un drame qui n'arrive pas qu'aux autres. l'anxiété pointe en ses prunelles chargées d'alcool sans que son comportement n'en soit altéré ; le rire quitte sa gorge. celui qui est bref, qui est peut-être trop aigu, qui témoigne d'une inquiétude vive. « on est sérieusement bloqués ? » alors aleksei recouvre son calme, pose son regard sur @byun levi pour qui la compassion commence à poindre. « hé... relaxe mec, ça arrive à plein de gens ce genre de trucs... dans quelques minutes, quelqu'un viendra nous tirer de là. y'a toujours une caméra dans les ascenseurs - enfin dans les films. » gamin solaire observe chaque recoin sans résultat, mais n'en dit rien ; resserre simplement son eastpack contre lui par réflexe.

Spoiler:

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Outfit - Elle s'échappait enfin de cette marée d'imbéciles. Enfin.
Pourquoi avait-elle alors le sentiment d'être désormais Christophe Colomb, découvrant une nouvelle terre, un nouveau continent, une nouvelle vie ? Conquistador de son corps elle lui arrache le voile qu'elle passe au-dessus de son torse, elle capture le goût et l'odeur, elle est la folle aux actes irrationnels. Mai, elle tire la cigarette de son paquet sans l'allumer, se calant dans un coin de l'ascenseur encore inoccupé. Pas le choix, elle ne se voyait pas gravir les escaliers jusqu'à atteindre les toits, cette soirée était passée d'intrigante à mortellement ennuyeuse, étalage de médiocrité dont elle rêvait à présent de s'échapper. C'est la belle. Son défi, le caprice de ses envie. Un prêté pour un rendu, elle est venu, à vue et repartait déçue. Elle veut s'échapper maintenant, partir sans qu'on n'en sache rien.

Un espoir, un désir, un caprice aussitôt dénier par la brusque interruption de la cabine, et son regard acéré vole jusqu'à l'écran allumé de son téléphone qui la nargue d'un clinquant "Swis". « non mais je rêve, elle croit qu'on a que ça à foutre? » Mais les femmes capricieuses se fichent des récriminations des petites reines dépourvues de titres, et c'est dans un profond soupir que mademoiselle jette un regard au visage paniqué de Levi. « Inspires profondément, expire profondément, le temps semblera beaucoup moins long si nous sommes tous relativement fonctionnels. » Femme insolente dont l'index se pose un instant sur le bouton d'appel d'urgence, espoir vain de contacter une équipe de dépannage qui viendrait les sortir de ce trou à rat.

⊱ Date d'inscription : 24/02/2018 ⊱ Messages : 37

Une voix mécanique, comme celles pré-enregistrées dans les ordinateurs répond à l'appel :

"oui les chatons ? vous avez un problème ? ne vous inquiétez pas, je vous prends en charge ! bisous bisous"

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Outfit - Sa crise de panique passagère, pourtant presque éternelle, sitôt oubliée au contact de la réalité qui l’entourait; des voix familières et d’un quelqu’un viendra nous tirer de là. Alors il y croit à ce vieil espoir que ce pote lui balançait, comme à une bouée de sauvetage pour s’éviter la noyade, il s’efforçait d’y croire. Ça allait bien se passer. Même s’il pouvait à tout instant étouffer, resté coincé, et même s’il n’était pas à ses cotés; tout allait pour le mieux. tout ira pour le mieux. « merci. c’est juste que. je supporte pas ça — childhood stuff. » Les mains ancrées dans ses cheveux, elles se libèrent lentement de ses mèches désordonnées avant d’attraper à son tour son téléphone comme les autres le faisaient. Ah. SWIS. Les syllabes maudites qui apparaissent sur son écran; vague d’émoi et de souvenirs violents — haine, homophobie, honte, “alors t’es pédé?”. Levi se crispe, étouffe un sanglot et retient un énième frisson tandis qu’il entendait la voix robotique. « ok ok ok. genre si c’est l’autre pute qui a le contrôle des caméras, j’pense qu’on peut laisser tomber la happy end. » c’est en avalant sa frustration et reprenant peu à peu ses couleurs qu’il tend un middlefinger en direction de ce qui pouvait être une caméra.

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Outfit + masque - les secondes semblent des heures alors que ses orbes dessinent chaque recoin de l'étroite cabine d'une courbe avide. caméra, interphone, escapade et bientôt, les plans farfelus surpassent les possibilités. il mordille ses lèvres en dessous du masque qui ne l'a pas quitté ; le plus tendre des loups dans la bergerie en panique. puis cette voix ; oh cette voix qu'il exècre mais dont il n'en montre rien, sous couvert de rires inatteignables. « fille de chienne. » les mots dépassent sa pensées ((bien qu'il n'en pensa alors pas moins)). désireux d'avertir ses amis les plus proches ((désireux d'une aide quelle qu'elle eusse pu être)), les doigts déverrouillent le portable. suji, suji tu vas bien ? nouvelle frustration, nouveau grognement, et le russe range le rectangle dans sa poche. et alors que la panique escalade sa nuque en dressant les poils sur son passage, aleksei déglutit et tente de n'en rien montrer, retirant enfin son masque pour le caler sur le sommet de son crâne. « >t'inquiète. si elle nous garde ici pour toujours, elle sera arrêtée pour séquestration. et je suis pas sûr qu'elle souhaite divulguer son identité alors... l'un dans l'autre, à un moment on s'en sortira. » pauvre sourire, rire éphémère, les fesses se retrouvent au sol et les bras sur les genoux. « im aleksei. vous deux ? vous êtes qui ? » vaine tentative de faire passer le temps, d'égrainer les secondes et distraire l'éternité.

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Outfit - Respire fort. Expire.
Allez Mai Lan, ne t'énerves pas, restes polie, courtoise, comme tu sais si bien le faire, comme ta chère mère et ton adorable père t'avaient appris à l'être. Ne sois que ça, une lente inspiration et une longue expiration, reposes tes nerfs échauffés dans le bassin de ta tranquillité. « putain de salope de parasite » Mai Lan, elle lève les yeux au ciel en appuyant rageusement sur l'un des boutons de la cabine avant de croiser ses bras sous sa poitrine, appuyant son dos contre la parois glacé en essayant de ne pas s'énerver - ça ne donnait jamais rien de bon lorsqu'elle sortait de ses gonds, lorsqu'elle devenait glacial, froide comme un goulag. Et à la question d'Aleksei, interrogation aussi inutile que superficiel, elle retient un commentaire acerbe, soufflant à regret un simple: « Mai Lan. » Traiter avec la plèbe n'avait, après tout, jamais été l'une de ses grandes compétences. A choisir, elle aurait choisit le silence pensif de ses réflexions mais force est de reconnaitre que cette inactivité pouvait rapidement devenir désespérément chiant. Et elle se le demandait brièvement la demoiselle, si ses compagnons de soirée avait constatés sa disparition ou si leur partie était plus importante. Au fond, elle s'en désespérait de déjà connaitre la réponse.