- à l'ombre de nos instincts primaires - ⊱ Date d'inscription : 27/02/2018 ⊱ Messages : 494 ⊱ Pseudo : narcoptic. ⊱ Avatar + © : kim sexy taehyung ((© ma whore préférée)) ⊱ DC : jeong sinai ((hurricane)). ⊱ Âge : vingt-deux ans. l'âge des décisions irrémédiables que l'on prend sur un coup de tête. l'âge où la jeunesse se fane avant même que l'on ait pu profiter de sa beauté. l'éclipse. |  Jeu 5 Avr - 22:27 Im Aleksei storm & hurricane of words iseul, aleksei   
t’iras jamais nul part avec elle, c’est pas une fille pour toi. regarde toi, aleksei, t’es si doux, t’es si sensible. regarde-la, aleksei, elle est si forte, si sauvage. c’est pas une fille pour toi, celle-la. elle est de ces filles qui dominent le monde et lui marchent dessus en conquérantes, de celles qui écrasent les coeurs sans demander pardon. t’iras jamais nul part avec elle, ou alors dans le mur. regarde toi, aleksei, tu t’en remettras pas.
et alors ?
six mois à ses côtés
si mois de douceur et pas le moindre regret.
et alors ?
toujours la même fierté lorsqu’elle est à mes côtés.
les orbes se figent sur l’horloge murale. les secondes sont éternité, les minutes infernales. les heures, insoutenables. le palpitant en dérive, les pensées noyées, le tsunami des incertitudes s’écrase contre le thorax dans un fracas muet. l’étranger rabat sa capuche sur ses cheveux nouvellement noir ((et noires sont ses idées macabres lorsque l’âme danse sur le macadam des peurs)). peut-être prend-il les choses trop à coeur ; sans nul doute aime-t-il trop grand, trop fort et trop viscéralement. gamin est torturé, rongé. gamin est faible et sous les astres pétillants de sa douce, il s’imagine mourir d’un bonheur évangile. gamin est faible, et sous le silence de son aimée, il défaille et déraille. qu’il l’aime, cet enfer ; qu’il se plaît à y perdre, en cet(te) eden. six mois de relation merveilleuse, et pour elle, il courbait l’échine jusqu’au petit matin de la mort pour une caresse ; six mois que les mots sont susurrés à l’oreille de la tempétueuse sans retour aucun ((et jusqu’alors, ça lui allait)). mais en ce soir douteux où il a mis des présents synonymes d’éternité sur la table décorée, la danse de la lionne lui sembla fausse. dans un soupire mélancolique, le message est envoyé à l’amie ((il veut qu’on l’aime, qu’on lui dise qu’on sera là, qu’on lui dise moi, je t’aime à ma manière)). mais elle tarde. les secondes sont éternité, les minutes sont infernales. les heures, insoutenables. suji. suji, qui elle, esquive le sujet ; suji qui est muée par une haine d’eden la poussant à porter de constantes œillères. suji, la douce qui est là, mais ne l’est pas. enfermée dans sa chambre alors qu’il se morfond sur le canapé ; elle qui révise un peu trop, ces derniers temps. qui parvient à réviser ((lui ne parvient à rien, et pas même à obtenir l’amour de sa petite-amie)). nouveau soupire : tendre garçon, pauvre aleksei et ses émotions si grandes que les désillusions sont vertigineuses. enfin, le chien se meut, et d’un bâillement las, porte son attention sur la porte ; l’amie est là. « entre, c’est ouvert. » le russe daigne se mouvoir, laisse derrière lui le canapé pour gagner de quelques pas la cuisine, laissant le loisir à Iseul d’entrer à sa guise. « tu vas bien ? » si le sourire adressé à la pauvre enfant est sincère, le timbre tremble ((fragile aleksei)). « tu veux un thé ? un café en dosette ? » et le pitoyable gamin attrape le bol de céréales qu’il avait abandonné plus tôt sur le comptoire, y plongeant nonchalamment la cuillère.
(( pauvre gosse, que ne ferait-il pas, pour être aimé.))
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