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TEMPS ELECTRIQUE

Moon Kitae
Moon Kitae
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Sam 3 Mar - 16:48
Moon Kitae

“By the time the night wears off, the dust is down. And shadows burn. I will rise and stand my ground. Waiting for the night's return.  - ”

Kitae a toujours considéré qu’il était capable de supporter beaucoup de choses : les absences de ses parents, les disputes avec sa copine, les coups bas de sa soeur, et certains jours il a même l’impression d’être capable supporter la disparition de son ami. Mais il a d’autres choses sur lesquels il passe avec plus de difficulté. Les messages sans réponse de Hojoo en font partis. Kitae a déjà perdu un ami, et même s’il a l’impression qu’il ne pourra rien faire pour éviter l’explosion de son petit groupe et de toutes ses certitudes, il a du mal à accepter que les choses se font aussi facilement. Mais il prend des pincettes, il préfère utiliser la douceur que les insultes, quelques sms lancés par-ci par-là, des conneries principalements, mais il s’efforce de ne pas insister, conscient que ce serait probablement contre productif.
Pourtant ce soir, Kitae n’a plus de patience. Mauvais réveil, mauvaise journée, mauvaise humeur.., il a tout de même la décence d’attendre la fin de la journée pour débarquer. Trois coup à la porte, rien. Il frappe plus fort la seconde fois. Il sait que Hojoo est terré chez lui. Où pourrait-il être d’autre ?
La porte s’entre-ouvre au bout d’un temps, et Kitae n’attend pas d’être reconnu pour forcer l’ouverture, se faufilant dans l’appartement de son ami.
« J’ai cru comprendre que tu avais oublié mon existence, je suis venu te rafraîchir la mémoire. »
Il n’attend pas non plus d’être invité pour s’avancer dans l’appartement, il fait comme chez lui, de toute manière, il connaît l’endroit par coeur. Il ne s’attendait pas à grand chose en arrivant ici et probablement pas à ce qu’il voit ; un appartement à l’abandon, les vêtements au sol, quelques canettes, des papiers (ou des mouchoirs ?), une chaussure solitaire.. pourtant il n’est pas surpris, il soupire simplement, tout de même conscient de tout ce que cela implique. « T’as congédié ta femme de ménage ? » Il écarte un sweat du canapé, le laissant tomber au sol, avec tout le reste.
Assis de cette manière, les vêtement propres, chemise repassée, coupe de cheveux impeccable, Kitae contraste de façon évidente avec Hojoo. Le garçon n’est pas idiot, il remarque bien l’état de son ami, l’état de son appart’, l’état de leur amitié.. tout est en ruine, il faudra du temps pour tout reconstruire. Le jeune Moon soupire encore une fois, d’agacement ou de pitié, il ne sait pas vraiment, les deux probablement. « Je pensais que tu aurais l'intelligence d’arrêter ces merdes. » Ils savent parfaitement à quoi il fait référence. Ca se voit, ça se sent, Hojoo n’est pas dans son état normal et ça fout Kitae en rogne. Ses poings se serrent machinalement, et bien qu’il a l’impression de parler comme son paternel, sa colère l'empêche de s’en vouloir d’être aussi dur et direct. N’ont-ils pas eu assez d’accident ? A quoi veut-il jouer ? Pourquoi prendre autant de risque comme ça ? Il se doute de ce qui doit se passer dans sa tête : quels risques quand on est déjà mort de l’intérieur ? Kitae se pose souvent la question, et il voit bien dans le regard vide de son ami qu’ils ressentent exactement la même chose. Ils ont juste une manière différentes de l’exprimer, et visiblement le fils Moon a trouvé un exutoire un peu plus efficace. Hojoo s’enfonce, Kitae a l’impression de le voir disparaître sous ses yeux, il lui file entre les deux et la frustration d’être incapable d’agir ne fait qu’allimenter sa colère. « C’est ce qui t’as tenu si occupé ces derniers jours ? » Échapper à la réalité ça demande du temps, ça demande aussi de s’éloigner de tout, de la vie et de ses amis. Les poings de Kitae se serrent encore. Il sait qu’il n’est pas censé donner de leçon, lui aussi à ses problèmes, sachant très bien que sa prise d’alcool dépasse largement le tolérable et qu’Hojoo pourrait lui retourner ses accusations. Mais Kitae s’enfuit la nuit et s’efforce d’avoir les pieds sur terre le jour. A croire que Hojoo est plus attaché à un fantôme comme monde des vivants. Pincement au coeur provoqué par la jalousie. Il s’en veut presque de penser ça, mais c’est la colère qui parle. Quand il se sera calmé, il s’en voudra réellement. Pourquoi être jaloux d’un fantôme ? Pourtant, il a parfois l’impression qu’Hojoo est la seule constance qui lui reste dans ce monde, et il se refuse de le voir s’en aller lui aussi. La solitude le bouffe beaucoup trop pour le laisser faire sans hausser la voix.
Kitae n’ajoute rien de plus. Il attend. Sachant cependant qu’il n’aura probablement pas le droit à des excuses. Mais il est trop blessé et en colère pour continuer de gueuler, faut dire aussi qu’il n’est pas certains de retenir le craquement de sa voix s’il se remettait à parler, et il se refuse de se montrer aussi faible devant Hojoo, pas ce soir, pas maintenant.
Jang Hojoo
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Sam 3 Mar - 23:40
Jang Hojoo


temps électrique
l'orage est dévastateur

c'est pas très joyeux dans son appartement. y'a même la mort qui se balade chez lui. vu l'ambiance mortuaire qu'il y avait, ce ne serait pas étonnant de savoir que cette dernière avait élue domicile chez le jeune coréen. pourtant, ça reste quand même vivant dans un sens. lorsque ses petites bêtes jouent entre-elles. lorsqu'elles viennent quémander quelques caresses, de la chaleur humaine, chose qu'il a perdu depuis quelques temps. alors il sourit de temps en temps, car ça fait du bien à son âme, ça repose son esprit torturé mais la réalité reste proche. sur le palier de la porte, armée de ses nouvelles dépendances. un autre échappatoire. alors ce n'est pas surprenant de la savoir sous l'emprise de stupéfiants. ni avec un coup dans le nez. cependant, il ne titube pas et il est certain qu'il peut avoir une discutions convenable mais, sur ce point-là, avec qui allait-il discuter ? loin de là, l'envie de devenir encore plus fou et de parler à ses animaux de compagnie. alors il regarde cette télé, avachit dans ce sofa qui lui servait depuis quelque jour de chambre. limitant ses déplacements entre la cuisine, les toilettes, sa salle de bain et le salon. les autres pièces ne lui servait à rien. puis il est dérangé, il soupire. faisant mine de rien n'entendre, il espère que ce n'est que le voisin. pourtant ça persiste et ho joo, il n'a pas envie de se lever, il veut pas voir qui est derrière sa porte pourtant, il se dit que ça vaut peut-être le coup. après tout, ce n'était pas rare de voir débarquer un brasseur pour parler affaire sur la prochaine soirée des red pistols. alors il traîne la patte, se frotte les yeux et entre-ouvre cette porte d'entrée. sans avoir même le temps de voir qui s'y trouvait, il est bousculé. un faciès ennuyé s'installe et il soupire. levant les yeux au ciel. kitae. bien sûr. qui d'autre aurait eu la bonne idée de se pointer dans son antre. toutes ces fois où il avait fait le mort, ne lui répondant pas. préférant rester seul. il ne pipe cependant pas un mot. alors qu'il laisse son ami d'enfance s'approprier les lieux. un monde les séparait et ça se voyait qu'à la dégaine qu'ils avaient. l'un avait l'apparence d'un vrai fils de chaebol, l'autre... celle d'un clochard. un tee-shirt sale, un jogging bien trop ample, les cheveux en bataille, une tête d'enterrement. il laisse l'ami d'enfance exprimer son dégoût alors, qu'il vient ramasser dans un soupire le sweat que ce dernier, venait de mettre à terre. « celui là est propre. lâche le coréen de manière sec. un mensonge venant laisser passer un simple message. c'était chez lui, c'était son bordel et si son futur beau-frère souhaitait y ajouter sa touche, ce n'était pas possible. pour la femme de ménage, elle a toujours son job, c'est juste qu'elle a plus besoin de le faire, comme tu peux le voir, je me débrouille bien. » ça sonne faux et pourtant, il est très sérieux dans ses propos. dans ce foutoir pas possible, il s'y retrouvait. mais c'est l'esprit évasif qui parle, c'est l'esprit qui prend rien au sérieux, qui joue au jeu du plus idiot. et son ami le connait que trop bien. c'est pour ça qu'un nouveau soupire s'échappe de ses lippes lorsque ce dernier lui fait part de son mécontentement. drogué. pourtant, il finit par glousser. le regard taquin lorsqu'il voit son ami serrer ses poings. comme frustré de voir hojoo ainsi. et il a la langue bien pendue. il aime titiller. « tu devrais peut-être essayer, kitae, ça te détendrait tu sais. » le rictus aux lippes, la malice est présente. et les bruits de chaussons contre le sol se font entendre.

le drogué marche en direction de ce sofa et à peine ses fesses trouvent refuge sur ce dernier qu'accourt sa petite bête favorite. tout heureux de voir son propriétaire à sa disposition pour une nouvelle sieste de plusieurs heures. pourtant avant de déposer son dos contre le dossier, il se penche en avant, vers ce cendrier, là où se trouvait un cimetière de cigarettes mais pas que. attrapant ce stick de joie encore intact, il n'était pas rare qu'il s'en prépare à l'avance, et s'arme de ce briquet alors qu'il pend finalement place. joint au bec, de sa main libre il vient soulever son petit chiot pour le déposer sur lui. alors il glousse, lorsqu'une nouvelle réflexion trouve refuge dans son esprit. si seulement c'était aussi facile. « exactement, c'est éprouvant de rester défoncé h24 tu sais. et il joue le jeu de l'idiot. pourtant il s'en veut, lorsqu'il voit son ami de longue date. mais il n'y arrivait pas, il n'y arrivait plus. couper les ponts avec ses souvenirs douloureux, c'est tout ce qu'il cherchait. et la présence de son beau-frère n'arrangeait en rien la situation. et le bruit de briquet se fait entendre et la danse macabre reprend son court. inspirer. expirer. cette fumée blanchâtre qui s'extirpe de ses lippes dans un sourire satisfait. et sa main libre vient caresser cette boule de poil qui avait trouvé refuge sur sa personne. puis il faut dire que tu m'as l'air occupé avec ma soeur, j'ai pas forcément envie de déranger, tu comprends. » presque insensible, il n'arrive pas à voir la peine de son compagnon. car dans son monde, il n'y a que lui qui a le droit à avoir des regrets, à être triste. alors il ne comprend pas sa venue. chez lui. dans son monde. c'était pas à l'image de kitae, hojoo n'avait jamais vraiment été à son image d'ailleurs. et le silence prend place, pendant quelques minutes, avec comme seul bruit, celle des inspirations et expiration du drogué. il pense un peu à tout et à rien. et ses mots ne tardent pas à se libérer. « pourquoi t'es là kitae ? et le regard est vide, neutre. le ton est plat. une nouvelle fois insensible. déconnecté de la réalité, ses yeux terminent cependant dans un regard sur le côté sur son interlocuteur. dès le moment où t'as vu que j'ai ouvert la porte, t'as bien vu que j'étais pas mort, tu peux partir maintenant, je pense. » et ça fait mal à prononcer et pourtant, ça s'enfuit. ça sous entend quelque chose de bien trop sombre et hojoo il en a rien à faire. parce qu'il veut pas vivre plus longtemps mais, il est aussi tellement lâche pour passer à l'action alors, il cherche la manière indirecte. celle de l'auto-destruction. et il veut faire passer le message sans prononcer les mots blessants. kitae devrait passer à autre chose. s'investir dans une cause plus importante. celle de sa soeur par exemple et pourtant, il veut pas en discuter, ou tu du moins pas maintenant. et ses yeux dérivent, une nouvelle fois. être seul, c'était tellement mieux.
Moon Kitae
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Dim 4 Mar - 1:11
Moon Kitae
Kitae est presque amusé par la situation. Presque. Heureusement pour la femme de ménage, alors. Il ne répond que d’un haussement de sourcil, pas envie de continuer sur ce sujet, s’il veut laisser son appartement en bordel, soit. Mais qu’il lui propose de se joindre à son monde en ruine, il apprécie moins. Son regard se porte sur les fins de cigarettes et autres délices illégaux qui reposent dans le cendrier. Kitae n’est pas contre, il ne dit pas souvent non, mais pas chez lui, pas quand il est seul, pas pour alimenter son chagrin. Encore une fois, il ne relève pas la remarque, pas envie de s’étaler sur le sujet, pas envie de rappeler que Seojin serait peut-être encore là s’ils s’étaient contentés de jus de fruit et de bonbons. Ils culpabilisent suffisamment sans ça, Hojoo plus encore.
Le jeune Moon est surpris que son ami le rejoigne si facilement sur le canapé, il s’attendait à des protestations plus féroces, mais il le voit joint à la main et il comprend. « Ma présence t'irrite tant que ça ? » C’est presque vexant, et il le serait s’il ne connaissait pas Hojoo. Ses piques et ses remarques ne lui font ni chaud ni froid, il s’y était préparé et ce n’est pas la première fois qu’il se les prend en pleine figure. Il ne répond pas non plus à la remarque sur sa soeur, il n’y a rien à dire. Sérieusement ? Kitae se doute que Hojoo n’est pas entièrement prévenu de la nature de leur relation, mais il est le premier à savoir qu’il préfère passer du temps avec ses amis qu’avec sa copine. Puis parler de Hyomin l’obligerait à voir son ami comme son beau-frère, et l’idée ne lui plait pas tellement.
Puis le silence s’installe et Kitae se dit qu’il aurait dû parler, ouvrir la bouche, répondre à ses attaques. Il a l’impression que plus rien ne se passe entre eux, comme un vieux couple qui n’a plus rien à se dire, qui est arrivé à sa fin depuis longtemps mais que la routine empêche de séparer. Est-ce qu’ils en sont là ? Merde, il a suffisamment de mal à gérer sa vie sentimentale pour devoir subire ça sur un autre front. Et pendant un instant, un observant Hojoo du coup de l’oeil, il se demande quand est-ce que tout à foiré. Qu’est-ce qu’il aurait pu faire pour changer le court de l’histoire. De quoi ont-il manqué ? Machinalement, il retire ses chaussures et pose ses pieds sur le canapé, la tête sur ses genoux, sa main se porte à sa cheville, grattant les lignes tracées à l’aiguille. Hojoo a les mêmes. Unique vestige d’une amitié fanée qui n’a plus beaucoup de sens à présent.
Qu’est-ce que tu fais là ?
Pourquoi tu restes ?
Lui aussi se le demande.
Il ne le sait pas. Ou si, il le sait que trop bien.
Sa tête se tourne vers son ami, posée sur ses genoux, il le fixe un instant. Hojoo enchaîne les reproches sans qu’il n’ait eu le temps de répliquer. « Tu me manquais. » Qu’est-ce qu’il peut dire d’autre ? Il ne veut pas faire de caprice, il ne veut pas non plus passer pour le gosse en manque d’attention, mais il veut juste être sincère sans avoir besoin de se noyer dans l’alcool pour glisser trois mots de vérité. Il soupire en secouant la tête puis c’est un rire nerveux qui sort de sa bouche. Son regard fait le tour de la pièce puis revient à son ami. « Sérieusement, tu te sens vivant là ? » Son regard fixe le sien. Pas la peine de mentir. Lui aussi il l’a ce vide dans le ventre, cette lourdeur dans la poitrine, cette culpabilité qui ne le quitte jamais, les cauchemars, les regrets, les pleures.. Kitae aurait juste espéré que dans ce genre de situation, ses amis toujours présent seraient un réel réconfort.
Ils ne le sont pas.
Chacun pleure de son côté.
Chacun meurt de son côté.
Il a envie d’ajouter quelque chose, une pique cinglante, un truc qui casse, une gifle même. Mais Kitae n’a pas le tempérament de Hojoo, trop pris dans ses émotions ; la peine, la peur, la solitude.. « Au moins t’as un peu de compagnie.. » Son regard se porte sur le petit chien cette fois. Il trouve que c’est une bonne idée, ça le rassure presque de savoir que si lui ne peut pas être là, le garçon a tout de même une présence. Et Kitae comprend, Hyomin lui a offert un chaton pour Noël, et il n’est pas certain de l’état dans lequel il serait sans ce compagnon à ses côtés lors de ses nuits agités et de ses journées à deux pas du gouffre. « Je suppose que te rappeler que je répondrai présent au besoin est inutile ? » Inutile, pas parce qu’il le sait, inutile parce qu’il ne s’en servira pas. Et ça le blesse, peut-être plus qu’il n’arrive lui-même à l’admettre. Il aimerait avoir quelqu’un sur qui se reposer, quelqu’un qui comprenne, partager la douleur qui le bouffe. Hyomin et Miyeon sont là mais.. elles ne comprennent pas. Elles n’étaient pas . Elles n’ont pas connu la panique, les interrogatoires interminables chez les flics, le regard des parents, leurs photos dans les journaux, les engueulades à la maison, l’enfer qu’ils traineront jusqu’à leur propre mort. Pourtant quand il regard Hojoo, il a l’impression d’avoir traversé ça seul, de continuer de travers ça seul. Où es-tu ? Ca hurle dans son crâne mais la phrase ne franchit pas ses lèvres. Où t’es-tu perdu ?
« Tu veux vraiment que je parte ? » Il s’attend à un oui mais soutient son regard. Peut-être que c’est comme une rupture, il s’attend à un : je ne veux plus de toi, va-t-en. Et ce serait tout aussi douloureux que de l’entendre de la bouche d’un amour.
Jang Hojoo
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Dim 4 Mar - 2:10
Jang Hojoo


temps électrique
l'orage est dévastateur

les paroles échangés ne sont là que pour masquer les sentiments, les pleurs, les remords, la tristesse. hojoo ne le sait que très bien et pourtant, c'est plus fort que lui. repousser, ignorer. kitae. celui avec qui il avait grandit. celui avec qui il avait fait les quatre cent coups. c'était difficile et pourtant, il n'y arrivait que partiellement, l'ignorer était bien plus facile lorsqu'il n'avait pas à faire face au visage de ce dernier. après tout, c'était bien pour ça qu'il se terrait chez lui. sa cage doré. son cocon. là où il pouvait agir comme il le désirait, là ou personne ne serait là si lors d'un voyage beaucoup trop profond dans son chagrin, l'idée lui viendrait d'être courageux pour accomplir un acte lâche. il n'était pas fier. de posséder ces pensées macabres pourtant, c'était plus fort que lui. car à chaque fois qu'il fermait les yeux, c'était différent scénario. c'était beaucoup trop de choses. il était irrité de l'avoir ici, chez lui. le fait qu'il le voit ainsi pourtant, ne le dérangeait pas. il n'avait pas honte de son être. ce dont il avait honte c'était de faire face et de repousser de vive voix le jeune homme. c'était tellement plus difficile. alors il ne préfère pas répondre. pas cette fois-ci. pas pour le moment.
kitae, sunyeol, seojin.
et lui.
si il pouvait, il retournerait dans le passé, changerait l'histoire.
changerait ce goût amer qui se coince dans sa gorge, à chaque fois qu'il voit ses deux amis.
se souvenant qu'à cause de lui, le troisième n'est plus.
alors, kitae n'est que le retour à cette réalité difficile. à chaque fois qu'il le regarde, il veut pleurer. il veut lui demander de le prendre dans ses bras, de faire en sorte de faire disparaître ses remords, sa peine. mais, il sait qu'il ne peut pas. il ne pourra jamais. c'est illogique. c'est pas très saint. les pensées sont changeantes. lunatique. il veut le voir partir, il veut le voir disparaître. mais, il veut le voir rester, il veut le voir pleurer à ses côtés. mais la fierté du coréen ne lui permet pas. l'interdit même de se donner le luxe de demander du réconfort. c'est devenu une épave, qui de jour en jour, s'éloigne de la terre ferme. et il pense qu'à sa gueule. il se demande pas comment va kitae. il en a rien à foutre. il se fit de plus en plus à ce qu'il voit. et de ce qu'il voit, son camarade avait l'air de bien se porter. alors pourquoi prendre le temps de discuter. à quoi bon. il s'en veut mais, en veut aussi à la terre entière. pourtant, il regarde, d'un oeil curieux les actions de son ami. et il se rend compte qu'actuellement, celui qui pensait aller pour le mieux, était lui aussi, tout autant triste que lui. et il soupire. sa tête partant en arrière, regarder le plafond, éviter d'assister à la scène. car ça le bouffe. c'était de sa faute, encore une fois, toujours. à quel moment il allait arrêter d'être une source de problèmes pour les autres ? même lui, ça le fatiguait. et les deux mots transpercent l'âme déjà meurtrie du drogué. il ferme les yeux. il a envie d'hurler sa peine, sa rage. tu me manquais. Il veut vomir ses tripes. bon dieu qu'il détestait ces mots. la douleur était tellement douce mais violente à la fois. il n'ose même pas respirer. de peur d'éclater en sanglot. alors il abaisse son visage, reprend sa drogue entre ses lippes, souhaite vite le terminer pour en enchaîner un autre. "bordel kitae, arrête de me regarder comme ça." pense l'aîné. car si ça continue, il risque de s'énerver. il risque d'envoyer tout balader. et la question le fait sourire doucement. vivre ? il pouffe un rire alors qu'il se redresse un peu, faisant en sorte de ne pas déranger la bête endormie. « j'ai l'impression de vouloir vivre ? » c'est tranchant, coupé à vif. le sarcasme venant ajouté sa touche personnelle. si il le pouvait, si il en avait le courage, il irait terminer dans la bouche des abysses hurlants.

et le regard devient une nouvelle fois fuyant. c'est devenu un couard hojoo. il n'est présent que pour se battre avec des gens qu'il ne connaissait pas. devoir assumer ses paroles, ses gestes avec des gens qui lui tenait à coeur, ce n'était pas quelque chose qu'il arrivait à faire. pas depuis que seojin était mort. il en a marre de devoir être victime de sa connerie et pourtant, il n'y changera rien. se réconfortant dans l'idée, qu'un jour, sa famille et ses amis, comprendront qu'il faut, lui aussi, le laisser partir. et le sujet de conversation dérive. se lance sur la petite bête. et c'est un rire sincère qui s'échappe des lippes d'hojoo. bordel, depuis quand il n'avait pas rigolé ? le sourire de ce dernier éclaircit un instant la pièce alors que ses pupilles se posent sur ce chiot qui ne possédait encore pas de prénom. contraste constant entre les deux personnes, l'un ne recevait aucune chaleur alors que l'autre, subissait des caresses tendres. « et encore, tu n'as pas vu les deux autres chatons qui sont certainement en train de déchiqueter mes vêtements dans ma chambre. » trois. et lui. quatre. fruit du hasard. à croire que c'était un chiffre qui resterait collé à ce dernier. et l'idée de les appeler comme eux le titille. seojin et sunyeol seraient les chatons. kitae lui, serait ce pot de colle qui ne demande qu'à dormir avec le drogué. et ça le fait rire. seul. pourtant, tout se fane vite. et le silence reprend place. l’amertume de la situation venant une nouvelle fois, prendre place dans sa glotte. il ne répond pas. car il sait que kitae a déjà sa réponse. d'une manière égoïste, en se punissant lui-même, il punissait les autres. c'est peut-être pour ça qu'il n'avait pas les mêmes réactions avec hyomin. c'était sa soeur mais, elle ne comprenait pas. alors que kitae lui. comprenait parfaitement. ou du moins, avait une idée de ce qui se passait dans son esprit. découvrant même les démons qui se cachaient dans les coins sombres de son appartement. et l'odeur devient pesante. à quand le prochain ? ses yeux se déposent sur son ami, n'arrêtera t'il jamais de le regarder ? restera-t'il toujours ici, à ses côtés si il le lui demande ? alors il sourit, pourtant, c'est un sourire de peine. et le regard glisse sur sa cheville. vers ses tatouages qu'il ne daigne plus regarder. « tu n'as aucunes idées de toutes les fois où j'ai essayé de gratter ma peau pour effacer "ça". lâche dans un soupire hojoo. un gamin perdu qui préférait se faire du mal que de chercher de l'aide. et ce "ça" qui était autrefois un gage de "à jamais", "à la vie" mais, qu'en était-il de "à la mort", ne pouvait-il pas s'en débarrasser dans ces cas-là ? et pourtant j'ai beau essayer, encore et encore et encore, jamais ça part, que ce soit sur ma peau ou dans mes pensées, ça m'rend fou, tellement fou que j'aimerais qu'on m'arrache la jambe, mon coeur, mon cerveau. » et c'est un pas fait en avant. et les mots s'échappent. le regard se pose sur son compagnon encore une fois. il ne cherche pas de réconfort. il fait juste part de son ressentit. de ce qu'il désirait vraiment. « j'agis de la sorte car justement, kitae, j'en ai ras le cul de tout ça, j'en ai marre de penser tout le temps, je veux juste oublier, lui, eux... toi. » et à ce moment même, il ne fait même pas attention à ces yeux qui retiennent ses larmes, ce n'est que lorsqu'il sent son menton bouger légèrement qu'il abaisse son visage. prend sur lui-même, respire un bon coup et reprend de son poison pour finalement regarder une nouvelle fois ce plafond. venant aussi, s'avachir dans ce canapé. « tu peux rester.. » si tu veux, tu peux rester pleurer, tu peux rester dormir, tu peux rester parler, tu peux rester avec moi pour ce soir. il voudrait lui dire tout ça et pourtant, ce n'est que trois mots vide de sentiments. barrière remise en place, ou devrais-je dire, mur en béton ?
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Lun 5 Mar - 19:51
Moon Kitae
Le rire de Hojoo lui tord l’estomac. Il est heureux de voir un éclat de bonheur, même si furtif, ça lui redonne un peu d’espoir. Tu vois bien qu’on est pas totalement perdu. Mais Kitae ne peut s’empêcher de se demande ce qu’ils ont fait pour tomber aussi bas, s’ils y sont depuis plus longtemps qu’ils ne le pensent ou s’il n’a fallu qu’une seconde d’un mauvais destin. Il ne se souvient pas avoir jamais été comme ça, à envisager sa vie avec des animaux pour seule compagnie. Dans ses souvenirs lointains, lui et ses amis rigolaient de la vieille dame avec ses seize chats. Aujourd’hui, ils comprennent tous. Kitae cherchent les deux autres chats du regard, mais Hojoo doit avoir raison, il ne les voit nulle part. « Ca va leur passer, Kat préfère les chaussures, il a bousillé la moitié de mes paires. Et mon anniversaire c’est le mois prochain, tu sais quoi m’offrir maintenant. » Il dit ça avec le sourire d’un papa fière de son gosse. Il dit ça aussi pour essayer d’alléger l’ambiance qui s’était quelque peu alourdie, devenue presque étouffante. Qu’est-ce qu’il serait sans son chaton ? Plus grand chose.
Puis sa main vient gratter sa cheville, et il n’a pas jamais pensé que Hojoo pourrait comprendre cette impression de démangeaison fantôme, de gêne, de douleur… Même si c’est logique. « Moi aussi.. » Il a peur de l’avouer à voix trop haute alors l’aveux est seulement murmuré. Il s’en veut, il se sent coupable. Effacer la seule trace d’une existence ne serait-ce pas l’acte le plus déloyale qui soit ? Le plus lâche ? Mais si Kitae a plus que les moyens de se le faire effacer, il ne l'enlèvera probablement jamais, une sorte de punition qui lui hurle regarde ce que tu as fait, les mensonges et les paroles en l’air. Puis les mots de Hojoo s’enchaînent et Kitae l’écoute se confier, il ne veut pas l’interrompre, il a l’impression que ces instants sont trop rares. Il hoche la tête à chaque aveux. Il comprend, bien sûr qu’il comprend, et ça l’énerve presque. Il lui en veut de cet égoïsme, de se croire seul dans cet enfer, comme s’il avait été le seul fautif, comme si lui plus que les autres aurait pu empêcher. Il lui en veut de s'accaparer le rôle du coupable alors qu’ils pourraient souffrir à deux plutôt que chacuns de leurs côtés. .
Puis y a la phrase qui claque et qui surprend Kitae. Il s’y attendait mais pas maintenant. Ca fait mal au coeur et il se sent soudainement de trop. Y a un petit « Oh.. » qui sort de sa bouche, et même s’il s’y attendait en venant ici, il pensait y avoir échappé. Et ça fait un peu comme une gifle. C’est violent, rapide, et ça laisse une sensation désagréable. Il ne pensait pas être dans la liste des choses à oublier..
Puis y a son tu peux rester qui vient radoussire le coup au coeur. Tu peux rester. Ca n’efface pas la sensation désagréable mais ça évite à Kitae de méditer trop longtemps sur une phrase probablement dite sous le coup de l’émotion.
Puis il y a ses propres émotions à lui qu’il ne gère pas, alors sans réfléchir, il lâche dans un souffle : « Moi j’ai pas envie d’oublier. J’ai pas l’impression que je mérite d’oublier. » C’est bien trop facile d’oublier, ce serait comme avoir le droit de dire pardon et que ses excuses soient acceptées. « L’oublie c’est pour ceux qui ont des bons souvenirs, de ceux qu’il pourrait se remémorer les jours de fête en feuilletant un album de photos jaunissantes. » C’est la première fois qu’il prononce cette pensée à haute voix. Il y pense tout le temps, tous les soirs, ça le hante jusque dans ses cauchemars. Il repense au regard des parents de Seojin, des pleures de la mère et tout ce qui a été dit dans les journaux. « Je mérite de crever rongé par les remords. » Il fixe le sol quelques longues secondes, puis son regard croise celui de Hojoo et il s’en veut d’avoir balancé ça. Il n’aurait pas dû, il regrette soudainement, comprenant que ce n’était probablement pas la chose à dire. Il n’a aucunement envie que son ami se mette à penser comme lui. Il a même peur qu’il s’énerve. Ce n’est pas un reproche, juste les pensées qui le tourmentent nuit et jour et qu’il ne peut exprimer à personne d’autres. Ses yeux retourne au sol, il ose à peine affronter son regard maintenant. « Je veux dire.. ouais, je suppose qu’on réagit tous différemment. » Il ravale sa salive. Ses mains bougent toutes seules, incapables de tenir en place, c’est l’angoisse qui monte petit à petit. « Mais moi aussi j’aimerai bien pouvoir oublier.. » Mais c’est le seul luxe qu’il est incapable de se payer.
« Tain t’as pas un truc ? » Il a besoin d’un verre, il le sent à son regard qui se pose partout et nulle part à la fois, à ses mains qui tremblent et à son envie de se mettre à chialer comme un gamin. Puis il se lève, comme un enfant trop excité qui essaye de contenir ses émotions. C’est la même chose. Il sert les poings pour éviter d’exploser et il tourne sur lui-même à la recherche d’un bouteille, un truc, n’importe quoi. Trois pas vers le placard et il trouve ce qu’il lui faut. Il se sert un verre, il est sale probablement, y a un fond d’eau qu’il jette dans un autre verre sale pour pouvoir le remplir de liqueur. « T’en veux ? » Il lui demande d’un hochement de tête en rapportant la bouteille vers le canapé sur laquelle il s’assoit de façon plus avachie. Il enlève même ses chaussures et sa veste de costume. Il compte bien rester un peu puisque Hojoo lui autorise.
Jang Hojoo
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Jeu 8 Mar - 20:58
Jang Hojoo


temps électrique
l'orage est dévastateur

et la discutions futile apaise l'atmosphère pendant un bref moment. c'est enfantin, c'est presque anodin. et ça fait du baume au coeur, ça prouve que le drogué n'a pas totalement l'envie de foutre dehors kitae, ça prouve qu'il tient encore à lui. alors comme ça, lui aussi, était victime d'un petit être. drôle de hasard. d'un hochement de tête, il acquiesce silencieusement. un léger sourire se formant sur ses croissants de chairs. et la demande de cadeau se fait part. il ne sait pas. devrait-il ? serait-il encore là ? « on verra. dit-il dans un premier temps avant de soupirer. si tu es sage. » si je suis sage. si je suis saint. si j'ai pas encore plus déraillé. car tout peut arriver, et ça il le savait très bien, il l'avait apprit de la manière dure. douloureuse, celle qui transperce sans crier gare. nouvelle inspiration, il reste un pied dans les nuages. toujours ce besoin de rester loin, de rester derrière une vitrine incassable. ça fait son bout de chemin, ça se loge dans ses poumons et attaque bien vite son cerveau. il ne comptait plus sa consommation de cannabis. quotidienne, trop souvent. et de temps en temps il venait y mélanger des drogues, beaucoup plus vicieuses, beaucoup plus nocives mais, pas ce soir.

l'ami d'enfance se confesse lui aussi. lui fait part de ses actions identiques. ça ne l'étonne pas, après tout, ils étaient tous liés. c'est triste à voir, c'est dramatique. ils n'arrivaient pas à faire le deuil. hojoo le montrait ouvertement pourtant. kitae lui, était plus secret, plus réservé et certainement, plus pied à terre. les idées sombres étaient constantes chez le propriétaire du chiot, toujours, dans un coin de sa tête. jamais trop loin des souvenirs et des cauchemars. tout plaquer, se casser, passer l'arme à gauche au pire. partir du pays serait un luxe, si la volonté de se battre restait. une option qu'il gardait, bien caché dans ses pensées. son jardin secret, qui ne possédait plus que des fleurs fanées. un paysage apocalyptique pour un être ne cherchant qu'à se détruire. le tableau était sombre pourtant bien réel. et l'envie d'oublier reste présente. pourtant pas chez son ami d'enfance. il l'écoute, continue de tirer sur ce poison. l'envie de déglutir le vide que contenait son estomac se ressent. et l'énervement lorsqu'il prononce cette phrase, qu'il ne devrait pas, qu'il ne lui était pas destiné. pas lui. il n'y était pour rien. alors il serre la mâchoire. essaie de ne rien dire mais n'y arrive pas. « ta gueule. et c'est lancé, sans prendre de pincette. c'est tranchant. c'est le ton d'énervement, le regard ferme. presque noir. car il ne cautionne pas ce qu'il dit, car le responsable n'était pas lui. le coupable dans l'histoire c'était le drogué. t'as pas le droit de dire ça, pas toi, car c'est pas toi le coupable, t'y es pour rien. » c'est moi et tu le sais très bien. son être hurle ses paroles et pourtant ce n'est que le silence qui prend place. ce n'était pas une surprise après tout, il avait bien avoué ne plus avoir l'envie de continuer cette vie il y a quelques minutes. puis finalement, vient les regrets. « pardon, je voulais pas... 'fin voilà. » une nouvelle fois le regard fuit, vient se loger sur le chiot. assoupit. à l'aise. lui aussi il souhaiterait bien être comme lui. sans soucis. mais, c'était impossible. puis l'envie de quelque chose, il hausse un sourcil. qu'entendait-il par quelque chose ? et c'est en voyant son ami scanner son appartement qu'il comprend bien vite mais, ne fait aucun geste. bien sûr qu'il avait quelque chose, il avait toujours quelque chose. que ce soit de l'alcool ou de la drogue. « oui, merci. » répond le jeune homme avant de lui même, s'octroyer des mains de son ami, la bouteille en question. « boit au goulot, les verres sont là depuis bien trop longtemps. » glousse le fils de chaebol alors qu'il apporte à ses lèvres ce nectar. mélange. finirait-il la nuit un peu plus intoxiqué qu'il ne l'était déjà ? qui sait. ça partait bien pour le moment. les gorgés sont généreuses, avalés de manière franche. il ne sentait plus vraiment les effets de l'alcool en ce moment et avait besoin de toujours plus. finalement, il tend la bouteille vers son ami qui s'était lui aussi avachi, se mettant à l'aise, un rictus se déposes sur ses lippes. « comment ça se passe avec ma soeur ? dit-il presque d'un ton amusé. car elle pouvait se montrer elle aussi, chiante, même si ce n'était pas au même stade que hojoo. elle était une jang après tout. qu'es-tu devenu depuis ? depuis qu'on se voit plus, depuis que j'ai disparu. et sa main libre vient se déposer une nouvelle fois sur son chiot. cadeau d'un ami. le prendrait-il bien s'il apprenait qu'il côtoyait d'autres personnes ? si il prenait du temps avec d'autres "amis". certainement. mais trop de choses reliait les deux enfants de riches. et l'une était catastrophique. mais il ne le sait que trop bien. kitae resterait toujours un ami fidèle, un ami qui n'arriverait certainement, jamais à se débarrasser facilement. les souvenirs, l'amitié, bien trop nombreux, bien trop lointaine. c'était ainsi. heureusement et malheureusement.
Moon Kitae
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Lun 12 Mar - 21:32
Moon Kitae
Ta gueule
Ca claque dans l’air comme ça claque dans son coeur et comme ça aurait pu claquer sur son visage.
D’une violence profonde à laquelle il s’attendait pourtant, et qu’il encaisse d’apparence sans ne pouvoir s’empêcher de sentir ce pincement dans sa poitrine.
C’est Hojoo, qu’espérait-il en venant ici ? A ses risques et périls, comme toujours, sachant qu’il en reviendrait forcément meurtrie. Cette fois-ci ne fera pas exception, et il sait pourtant que ça ne l’empêchera pas de revenir. Il ne sait pas comment si prendre. Il a la sensation qu’ils n’ont plus grand chose en commun, qu’ils ne sont plus sur la même longueur d’onde. Kitae aurait pu se mettre à pleurer, parce que c’est son truc ça, se laisser submerger par ses sentiments, mais il ne le fait pas, jamais devant Hojoo. Il ravale toute la douleur, toutes les larmes qui pourraient menacer, il cache tout ça au fond de sa poitrine, dans un coin de son crâne, puis puis plus tard, quand il sera seul dans son lit, il hurlera ses blessures dans son oreiller.
Il n’a pas envie de débattre, il comprend bien qu’Hojoo veut avoir le dernier mot, qu’il a besoin de sa culpabilité. Mais Kitae n’arrive pas à enfouir la sienne alors que lui n’en veut pas. Comment Hojoo pourrait-il être le seul responsable alors qu’ils étaient tous ensemble ? Il ne se souvient plus qui a lancé l’idée de passer la soirée des Red Pistols ensemble, il ne se souvient plus non plus qui a lancé l’idée de se rafraîchir dans l’eau ensemble. Mais il sait qu’il n’a pas surveillé Seojin, il sait qu’il a oublié son existence suffisamment longtemps pour qu’il disparaisse à jamais, il sait qu’il était bien trop absorbé par ses propres désirs pour se souvenir de la réalité qui l’entourait, pour se souvenir de Seojin.
Ca aurait très bien pu être lui. Une vague, un pied coincé dans un rocher, un mauvais mouvement..
Kitae est toujours-là, et Hojoo aussi. Et pourtant, il sait très bien que cette nuit-là, ils ont disparu un peu tous les deux.
Hojoo s’excuse mais ça ne change rien. Kitae secoue la tête, plus pour dire ne t’embête pas que ne t’en fais pas, mais qu’importe. L’alcool l’aidera à oublier tout ça, et il trouve le saint graal sans problème.
Il se débarrasse des verres comme son ami le lui à conseillé et il boit au goulot sans aucune gène. Le liquide lui brûle la langue et la gorge et il ne peut s’empêcher de grimacer. Il essuie le reste des gouttes avec sa manche tout en tendant la bouteille à son ami.
Affalé sur le canapé, la gorgée n’a pas encore dissipé l’impression désagréable de distance imposée entre les deux. Kitae aurait aimé s’approcher, poser sa tête sur l’épaule de Hojoo, chercher un peu de réconfort dans ses bras ; parce que c’est un ami, et que c’est ce que sont censé faire les amis.
Mais en réalité, Kitae ne sait plus vraiment ce qu’est l’amitié, et peut-être que maintenant, ils sont un peu trop éloignés pour ce genre de chose, et peut-être que l’amitié n’est plus qu’une formalité..
Puis Hojoo pose la question. Kitae laisse échapper un rire amer et puis se penche pour attraper la bouteille.
Une nouvelle gorgée.
L’alcool brûle toujours autant et sa grimace ne change pas. La tête contre l’accoudoir du canapé, il se redresse un peu pour avoir son ami en champs de vision. La bouteille est calée entre ses jambes, et il la fait tourner nerveusement sur elle-même. « Depuis quand ça t’intéresse ? » C’est une vraie question, pas une attaque. Ils avaient passé l’accord tacite de ne pas parler des soeurs et encore moins s’il y avait des relations sexuelles avec. La future promesse de mariage rentrée dans cette accord, et Kitae n’avait pas souvenir d’avoir un jour discuté du fait qu’ils feraient probablement partie de la même famille un jour. Hojoo comme beau-frère. L’idée lui semblait trop étrange pour être formulée à voix haute, il devina que c’était réciproque.
« Ca se passe.. » Qu’est-ce qu’il pouvait dire d’autre ? Kitae avait le regard fixé sur sa bouteille, incapable de se confier plus que ça. Il imagine que Hojoo avait peut-être des soupçons sur sa sexualité, quand bien même il faisait tout pour le cacher, mais il doute qu’il puisse s’imaginer toutes ces histoires de tromperie et de manipulation qui se dissimulaient derrière leur image si lisse de couple parfait.
A quel point Hojoo le détesterait-il s’il le savait ?
Kitae n’avait pas envie de connaître la réponse.
« Mon père me presse pour la demander en mariage » Froncement de sourcil, ça il pouvait le dire, ça n’avait rien de secret, tout le monde en avait conscience. « Il veut que ça se fasse avant la remise de diplôme pour ne pas avoir trop de choses à fêter ni déranger notre entrée à l’université » En bref, il lui restait environs trois mois pour prendre une décision, et Kitae avait déjà choisi.
Il s’était longtemps imaginé prendre Hojoo comme témoin, et il aurait lui demandé, là, ce soir, mais sa gorgée était trop nouée, et aucun son n’en est sorti du fond. Il a continué à tourner la bouteille calée entre ses jambes en signe de nerveusité.
« Et toi ? SunHee ? » Kitae ne la connaissait que de vu, rien de plus, elle ne lui avait pas fait une bonne impression et elle n’était pas du tout son genre. Il ne cherchait pas spécialement à cacher son manque d'enthousiasme pour le couple, mais il avait suffisamment de respect envers son ami pour ne pas la critiquer elle et leur couple. Il pouvait aimer qui il voulait après tout, Kitae n’avait pas son mot à dire.
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Lun 12 Mar - 22:27
Jang Hojoo


temps électrique
l'orage est dévastateur

il ne sait plus trop, ne cherche pas à comprendre.
ce qu'il ressent, ce qu'il désire vraiment.
il est perdu dans des souvenirs de passées, n'est qu'une pâle copie de ce qu'il était avant ce jour tragique. ses démons venant faire disparaître la plupart de ses qualités, le hojoo sincère, le hojoo joyeux, celui qui sautille dans tous les sens. celui qui rigole pour un rien, qui a la blague facile. il restait taquin mais, ce n'était plus la même chose. rien n'était pareil. parcelles d'un caractère explosé, piétiné, lors d'une noyade dévastatrice. et il y repense chaque jour, chaque nuit. remet sa personne en question. préférant agir comme bon lui semble, préférant pousser les limites du raisonnable. toujours dans l'abus. âme tourmentée qui reste cependant, accrochée à quelqu'un ou quelque chose. à des inconnus, à des animaux. de manière hypocrite celui qui scandait vouloir mourir n'avait pas le courage de vraiment exécuter ses dires. boule de poil, ami rayonnant. il y trouvait son compte que quand ça l'arrangeait. kitae était malheureusement victime de ses décisions. après tout, il était lié à ce traumatisme, même si à ses yeux, il n'était pas coupable. comment le pourrait-il ? alors quand il le regarde, il voit seojin. forcement. et il veut pleurer, le drogué veut hurler sa peine à chaque fois qu'il dépose ses pupilles sur son ami d'enfance. si seulement, il répète, si seulement le corps de seojin avait été retrouvé. si seulement, il aurait pu lui dire au revoir, s'excuser dans des sanglots énormes. bon dieu qu'il espérait tout de même voir son visage, lorsqu'il ouvrait sa porte d'entrée, bénissant alors les lieux sombres de son appartement bien trop grand pour un gamin de son âge. pourtant. ce n'était que des rêves. de mauvais rêves. qui réveillaient le drogué en sueur froide, ou bien en pleur. il détestait dormir seul, il détestait tellement de chose maintenant. alors il trouvait généralement repos dans les draps d'inconnues, de sa petite amie ou dans les bras d'un ami particulier.

dérangeant la bête endormie, il soulève le chiot en l'air. vient rapprocher cette petite tête, enfoui son faciès dans les poils doux de sa bestiole. et laisse son ami s'installer. question qui le fait glousser. il est vrai que ça ne l'intéressait pas plus que ça. il faut dire qu'il n'était plus vraiment en très bon terme avec sa soeur. d'ailleurs, c'était certainement cette dernière qui subissait le plus le courroux de l'héritier. alors il hausse les épaules en même temps qu'il dépose son chiot. laissant ce dernier voyager difficilement sur le canapé. il ne le quitte pas des yeux, sourit même à la vue de la démarche difficile que son animal possède. il était tellement petit qu'il avait du mal à parcourir ce canapé. la réponse est neutre et elle est assez pour comblé le drogué. il hoche simplement la tête. silencieusement. et ses yeux quittent le chiot, il sait que ce dernier reviendra sur lui ou peut-être osera-t'il saluer son ami d'enfance. même si il en doutait fortement, après tout, il restait collé la plupart du temps au drogué, le suivait partout dans l'appartement, toujours dans ses pattes. pupilles finalement déposé sur la carcasse de son ami, il penche son visage sur le côté. ah, oui, le mariage. et il hausse les yeux au ciel. « magnifique. il en vient même à en remercier ses débauches, ses abus, son insensibilité face à sa famille. il évitait ce genre de problème. se marier ? il ne ferait pas un bon mari. bien trop volage, bien trop instable. je vous souhaite tout le bonheur du monde. » c'est faux. il en a rien à faire. sait très bien que ça va droit dans le mur. il ne laisse aucune chance à cette union. il ne sait pas trop pourquoi. il n'arrive pas à voir son ami d'enfance avec sa soeur, c'est bizarre. et la question qui lui ôte un nouveau pouffement de rire. d'une main il vient s'approprier la bouteille. « ah oui, sunhee. lâche le drogué dans un rictus malsain. ses lippes venant épouser, de manière avide le goulot de cette dernière. liquide du diable, ingurgité, pour faire face à ce problème aussi. elle trouve bien vite repos sur l'une de ses cuisses. claquement de langue contre son palais. elle est magnifique. est la première chose qu'il arrive à dire. car c'était pour ça qu'il avait voulu sortir avec elle dans un premier temps. c'était la plus belle femme et il ne le savait que trop bien, comme un prix à décrocher, il se devait de l'avoir. ce désir de frimer, ce désir de faire savoir que c'était lui qui ravageait ce corps si parfait, c'était fusionnel au début et puis. c'est comme avec les autres, ça dégringole dès que le pire arrive. un jour on est ensemble, l'autre on ne l'est plus, j'vais voir ailleurs la plupart du temps mais revient toujours me nicher entre ses cuisses parce que c'est elle, parce que sunhee elle a ce pouvoir, elle m'a empoisonnée de ses courbes. il ne ment pas, pourquoi le ferait-il ? il y était lié d'une manière plus intime qu'avec les autres. elle avait subit, tellement subit, à cause de lui et pourtant d'une manière égoïste il n'arrivait pas à se défaire d'elle. je sais que tu ne l'as jamais vraiment apprécié mais, c'est une gentille fille. » termine le drogué dans une bouché d'alcool. avant de la tendre à son ami. tire finalement par la même occasion la dernière taffe sur son stick et se penche en avant pour l'écraser dans son cendrier. rejoignant le cimetière de cigarettes et de joint terminés. et son psyché réclame un nouveau mais, il se retient, ne veut pas vraiment déranger son ami de cette odeur, ne veut pas se prendre la tête pour le moment. « j'aurais été une gonzesse depuis longtemps j'aurais tué un mec comme moi, pour être honnête. avoue le fils de chaebol dans un ricanement. les horreurs qu'il lui avait fait subir étaient bien trop nombreuses. que veux-tu, la dernière que j'me suis tapé, j'me souviens même plus d'son prénom c'est pour te dire à quel stade j'en suis. il soupire, s'en veut presque. presque. parce que c'est pas le cas. il en a rien à foutre. et il vient chercher son téléphone, vibrant, un appel mais de qui. il se doute bien de qui. et s'assure avoir raison lorsque ses pupilles lisent la personne qui décidait de l'appeler en cette soirée. maman. comme c'est étonnant. et il balance d'un revers de main son téléphone sur le côté droit de son canapé. levant les yeux en l'air, il grogne. j'enverrais un message à ma soeur pour lui dire de prévenir ma mère que j'ai perdu mon téléphone, peut-être qu'elle acceptera de le faire... peut-être pas finalement. » rectifie le jeune homme dans un gloussement. et il dépose une nouvelle fois sa nuque contre le textile doux. regarde une nouvelle fois son ami. le silence prend part de la pièce et il soupire. « et maintenant quoi, kitae ? » que devaient-ils se dire de plus ? n'avaient-ils pas fait le tour des discutions possibles ? alors il attend et dans un sourire presque navré, s'en veut de ne pas faire d'effort. se souvient de ses soirées à discuter de tout et de rien. mais ce temps était révolu, les fleurs avaient fanées.
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Lun 12 Mar - 23:36
Moon Kitae

La réponse de Hojoo sonne tellement fausse que Kitae regrette d’avoir parlé, il aurait dû hausser les épaules et prononcer une réponse monosyllabique. Oui, point. Mais il comprend qu’il ne partagera jamais ses angoisses et ses peurs avec son ami, et ça ne fait que creuser un peu plus le fossé qui les sépare. C’est rien, c’est pas grave, y a toujours.. les inconnus dans les bars, ceux qui sont trop saoulent pour que ses histoires l’ennuies. C’est comme ça qu’il se décharge du poids de ses responsabilités, de la peur de se retrouver enchaîné à vie à quelque chose qui ne lui correspond pas, puis son dégoût de lui-même et de ses désirs, de ses envies qu’il assouvit dans les bars et club les plus crades de busan, reflet de sa répugnance pour ses actes qui le font gerber au petit matin.
Qu’est-ce que Hojoo peut bien comprendre de tout ça. Qu’est-ce qu’il a envie de comprendre, même ? Rien, surement.
Il parle de Sunhee avec un sourire qui n’arrive pas à rendre heureux Kitae. Son peu de bonheur le dégoûte et il déteste sa copine encore plus qu'auparavant. Jalousie maladie, elle qui a su s'approprier Hojoo alors que lui n’arrive même pas à le retenir. Vagues discussions superficielles, avachis dans un canapé, l’esprit embrumé par l’alcool et les drogues, parce que leur amitié est tellement brisée que la lucidité ne leur donne plus rien en commun.
Puis Kitae l’envie aussi. Pourquoi ce n’est pas aussi simple avec Hyomin ? Ce n’est pas le désir ni l’envie qui le font revenir vers elle, c’est sa culpabilité et son dégoût de lui-même. C’est ça qui tient son couple encore débout, et putain, que c’est triste et répugnant.
Hojoo continue son discours et Kitae lâche un petit rire en hochant la tête. Ouais, lui aussi il aurait tué un gars comme lui, une balle dans le crâne, des coups au corps, il lui aurait fait rendre son dernier souffle à la force de ses mains.. Il l’aurait fait sans aucune hésitation si un gars comme lui était lié à sa soeur.
A la place, il doit supporter son reflet dans le miroir, et s’enfiler une bouteille d’alcool en espérant que ces sentiments négatifs s'apaisent.
Et ils ne s’apaisent jamais.
« C’est cool, si ça te convient comme ça. » Haussement d’épaule. Il s’en contre fiche, la jalousie l’empêche d’être enthousiasme, et le goulot quitte à peine ses lèvres.
et maintenant quoi, kitae ?
C’est même plus de la douleur à ce niveau-là, il a eu suffisamment de pique ce soir pour qu’une de plus ne change rien. Mais pourtant ça n’empêche pas ses pensées de le persécuter. Symptomatique de l’enfant pourri gâté, le manque d’attention et le rejet sont ses plus grandes faiblesses. Jang Hojoo est sa plus grande faiblesse.
Est-il si merdique comme ami ? Est-ce que sa compagnie ne suffit pas ? ou est-ce qu’au contraire, elle suffit trop, au point de l’étouffer ? Il ne veut pas ou plus de lui et c’est tout ce que Kitae comprend dans sa question.
Tu ne vaux plus la peine. Ou quelque chose comme ça.
Il n’y a plus d’effort à faire parce qu’il ne veut plus rien. Et Kitae a l’impression de nager à contre-courant.
Puis Kitae n’est qu’un lâche. Est-ce qu’il prendrait la peine de le confronter ? Est-ce qu’il prendrait la peine de se battre pour quelqu’un qui ne veut pas de lui ?
C’est ce qui faisait que sa relation avec Hyomin tenait toujours. Ils se battaient, toujours, tout le temps, dans tous les sens du terme.
Mais Hojoo est stoïque, il ne fait rien. Et Kitae ne peut pas faire grand chose contre une épave qui ne veut pas de lui.
Le réflexe est toujours le même, une gorgé d’alcool pour avaler la pillule, la gorge anesthésiée, il ne compte même plus à combien il en est.
« Qu’est-ce que tu fais l’année prochaine ? » Kitae avait souvenir de ses projets de voyage, d’un arrangement avec le paternel. Il se souvient d’un Hojoo rêvant d’explorer le monde et d’aventures. Mais en regardant le garçon en face de lui, il n’était pas certain que cet Hojoo existe encore.
C’est un inconnu qu’il fixe.
« Juste pour savoir si je dois déjà me faire à l’idée de ta disparition, ou si tu préfères juste que ce soit moi qui ne revienne plus. » Autant mettre les choses au clair maintenant.
Kitae en avait marre de se battre, de perdre son énergie, de perdre un peu de lui dans ces batailles à sens unique. Hojoo semble ne plus croire que Kitae en vaut la peine, et Kitae a besoin de savoir s’il est toujours l’enfant naïf persuadé que ses amis resteront jusqu’à la mort.
C’est étrange de penser ça maintenant. La vie lui a pourtant montrer que non. La mort est capable d'abîmer si facilement les choses, même les amitiés indéfectible.
Il fait tout pour contrôler sa respiration et le tremblement dans sa voix, l’alcool l’aide et il prend même une autre gorgée avant d’ouvrir la bouche. « Parce que je peux en faire des efforts, je peux faire tout un tas de truc pour toi,... pour nous.. ou ce qu’il en reste… » La dernière partie de sa phase est murmurée, caché par la honte et par la douleur de parler d’un nous qui n’a probablement aucune valeur à ses yeux. Sa vision s’embrume et il n’est pas certain de savoir si c’est à cause de la liqueur ou de la menace des larmes. « Mais tu m’envoies tous les signaux contraires et je n’arrive pas à comprendre si c’est ce que tu veux vraiment ou si ce n’est qu’une façade et que tu veux juste tester à quel point je tiens à toi. »
Gamin gâté qui ne supporte pas qu’on lui refuse quoi que ce soit. Qu’on lui refuse d’exister dans la vie des autres.
Kitae avait réussi à le regarder jusque là, mais le tremblement dans sa voix lui a fait perdre le peu d’assurance qu’il avait, et il a détourné le regard en inspirant doucement pour reprendre un peu le contrôle. Putain faut pas qu’il chiale, pas devant Hojoo, il a déjà l’air suffisamment ridicule ainsi. « Parce que je tiens à toi, si c’est ce que tu veux que je te dise. » Kitae a bien conscience que ça sonne comme une scène de rupture et il se déteste pour ça.
Pourquoi est-ce qu’il est obligé de faire ça ? Il ne peut pas être comme tous les autres, comme tous ceux qui abandonnent dès que ça devient trop difficile ? Non, impossible. Kitae est bien trop égoïste pour ça, c’est son petit monde, ces amis et puis rien d’autre. Et il refuse de voir tout ça s’écrouler parce qu’un idiot a décidé que tout serait mieux sans sa présence à ses côtés.
« T’sais, c’est pas comme si je te forçais à quoi que ce soit, y a aucun contrat qui nous lie. » Il dit ça pour faciliter les choses, parce qu’il en a marre des demi-mensonges, des sous-entendus non assumés. Il veut juste que les choses soient clairs. Comme s’ils n’avaient pas partagé la moitié de leurs vies, comme s’ils n’avaient pas l’autre encré dans la cheville, comme s’il n’allait pas épouser sa soeur, comme s’ils n’avaient aucun drame en commun, comme si au final, il n’y avait rien d’autre qu’une routine entre eux.
Rien de solide, que du vent, qu’illusion.
Depuis combien de temps Kitae se voilait la face ? C’était peut-être ça le plus douloureux, aimer les autres et ne pas voir qu’ils ne sont plus rien pour eux.
Il finit par croiser son regard, et cette fois il en est certain, ce n’est pas l’alcool qui embrume le sien, et ça ne fait qu’augmenter la haine qu’il a envers lui-même.
Jang Hojoo
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Mar 13 Mar - 0:44
Jang Hojoo


temps électrique
l'orage est dévastateur

il le regarde, pourtant, ses yeux ne reflètent rien.
c'est vide. c'est le néant.
il le voit très bien, il est à ses côtés, il voit cette rage monter, son sang bouillonner face à l'impassibilité du drogué. il ne la connait trop bien, il la vit tous les jours lui-même. et pourtant, il ne ressent rien. ça lui fait rien. il ne sait pas pourquoi les mots de son ami d'enfance n'arrivent pas à sortir le fantôme d'un hojoo d'antan. et quand il pose sa question, il en a même un rictus. ça en devient presque sadique. à croire qu'il apprécie finalement, voir les gens autour de lui, se battre pour le sauver alors qu'il s'est condamné bien avant qu'ils daignent vouloir le tirer de cet enfer. c'est morbide, il ne le quitte pas des yeux. ses croissants de chairs toujours étirés dans un sourire lubrique. « j'pensais avoir été clair kitae. et il se redresse, sa main guidé sur le tiroir de cette table basse, qui lui servait de repose pied, table à manger et poubelle. il y en sort un pochon, celle qui contient des substances illicites, pas celle qu'il s'amuse à enchaîner, celles qui ne sort que quand il est seul, celles qu'il ingère pour voler un peu plus haut. lui qui voulait se retenir, voilà qu'il voulait faire passer le message. et il en sort sa petite pilule. sa langue dépasse légèrement de ses lippes humidifiés. il y dépose l'objet taboo. pour finalement l'avaler, d'une traite. sans alcool pour faciliter le voyage. dépose ses coudes sur ses genoux et son visage se met de côté. laissant ses yeux et son rictus à vue pour son ami d'enfance. tu peux revenir autant de fois que tu veux mais, si un jour j'ouvre plus la porte, t'auras comprit que quand j't'ai dis : "j'ai l'air d'avoir envie de vivre." ça sera le moment où j'en aurais eu ras le cul de vos sauvetages à la con. » et ses mots sont mesquins. il veut faire passer le message. car il ne supportait pas ça, il ne supportait pas qu'on essaie de l'aider. qu'on le force à changer. il se plaisait dans cette noirceur et voulait y rester. même si ce n'était qu'une excuse et qu'il s'autorisait, de temps en temps à vivre. pas avec eux, pas avec ceux qui lui font se souvenir de cet ami mort. pas avec ceux qu'il aimait tant. alors il se lève. et il entend sa petite bête sauter du canapé pour le suivre.

part en direction d'une des nombreuses télécommandes qui étaient étendues sur un meuble. en allume la lumière, dépose son bassin contre le bois. croise les bras et juge l'état de son ami. sa bestiole se trouvant toujours à ses pieds mais assise cette fois-ci. et il l'écoute, lui dévoiler son coeur, lui montrer ce qu'il ressentait vraiment pour le drogué. et une nouvelle fois, il glousse. « j'ai l'impression d'entendre sunhee, tu le sais ça ? et il le toise du regard. passe sa langue sur ses lippes. car il ne sait pas trop ce qu'il désire maintenant, devrait-il lui demander de partir ? il ne sait plus. et ça continue. encore et encore, ces paroles. je pense qu'on parle la même langue, non ? à quel moment t'as pas comprit que j'voulais pas de ton intention ? de cette amitié déchue ? » sa voix reste basse, il n'est pas en colère, sa voix n'est pas porté, il n'est pas sur le point d'exploser. car depuis longtemps, il n'était plus touché par ces choses. ses démons étaient beaucoup plus malicieux, sournois. et la déclaration entre en scène et il soupire. lève les yeux en l'air. a presque envie d'exploser de rire. bordel que c'était cliché. « tu crois que je ne le sais pas ? c'est bien ça le problème kitae, tu tiens trop à moi. et ça résonne dans la pièce, il peut même entendre le coeur de kitae s’effriter à chaque fois qu'il balaie les tentatives du jeune homme. mais hojoo il est idiot, il voit pas ce qui ce passe, ce qu'il perd, ce qu'il met en péril. et le contrat qu'il dit ne pas y avoir entre les deux. il penche la tête sur le côté, signe désapprobateur. t'es sur que y'en a pas ? parce que la dernière fois que j'ai regardé et y'a pas si longtemps que ça, ce putain de tatouage était encore présent sur ma putain de cheville. » pourtant quand il parle de ça, ça l'énerve, ce foutu tatouage qu'il maudissait. alors il est vulgaire mais reprend bien vite son calme. respire un bon coup, ferme ses paupières pour les ouvrir quelques secondes plus tard. et c'est les mêmes pupilles vides qui viennent fixer son supposé ami. qu'était-il devenu ? pourquoi hojoo n'arrivait pas à s'aider lui-même ? à aider cet ami en détresse devant ses yeux ? il ne voyait rien. bien trop absorbé par son petit nombril, par son supposé crime. les yeux embués de son ami ne lui font rien. rien ne lui fait quelque chose à part cette drogue ingurgité, qui commence à faire effet. ô oui, il la sent. venir titiller ses sens. et il penche une nouvelle fois son visage, fronce les sourcils et les yeux. vient attaquer une nouvelle fois l'âme fragilisé de son ami. « pleure pas kitae. ce n'est pas un ordre, ce n'est qu'un conseil. car hojoo ne fera rien pour alléger ce dernier. son âme bien trop robuste pour ne pas chérir les humains. préférant vivre avec les morts. y'a une fin à tout, toi et moi, on le sait mieux que personne. d'une manière ou une autre, l'un comme l'autre, on arrivera à faire notre deuil. de seojin, de cette amitié. » et le drogué a la solution, il est juste trop lâche pour l’exécuter pour le moment. mais espère voir sa fin arriver.

il délivre le bois de sa présence, fait quelques pas en direction de kitae, suivi de près par son chiot, qui lui était tout heureux de courir après son maître. hojoo vient ôter des mains cette bouteille d'alcool du jeune homme. « c'est mieux que t'arrête de boire dans ces conditions, tu risquerais d'entendre encore des choses blessantes si tu poses trop de questions. ça en est presque ironique. à voir et à écouter. et tout d'un coup il est prit d'un fou rire. drogue dure et joyeuse venant faire finalement sa grande entrée. j'viens de penser que, ahahahaa, vous faites exactement tous la même tête, ahaha, "gneugneu hojoo blabla", c'est pas possible ça ! et les rires joyeux et moqueurs du drogué viennent embrumer ses paroles, après avoir mimer ces connaissances qui essayaient de garder contact avec lui, tout comme ses parents. et il arrête de rire. c'est sec. net. il se tient debout, à côté de kitae, sa bouteille à la main et ses yeux donnent l'impression cette fois-ci d'être froid. ses lippes rencontrent le goulot, ingurgite l'alcool et sa main libre il vient relever le menton de cet ami. la bouteille toujours dans sa main gauche, quitte ses lèvres, venant se déposer dans un geste vif contre sa cuisse, quelques gouttes d'alcool s'échappent d'ailleurs du goulot. vous m'cassez tous les couilles. le ton est à l'image de son regard. méchant. glacial. il en a marre de devoir supporter ces gens. qu'on le laisse crever. c'est pas avec tes putains de larmes et ta rage à deux francs que vous allez réussir à venir m'chercher là où j'suis. alors si t'as vraiment envie de me mettre une patate, fait toi plaisir mais, petit conseil "d'ami", des deux, j'suis celui qui cogne le plus fort. » et il garde en main ce menton si frêle. ce visage qu'il n'arrivait pas à comprendre, cette rage qu'il pensait qui lui était destiné. des illusions car dans son petit monde de désespoir, tout tournait autour de lui. il était narcissique mais depuis la tragédie, cela en était devenu quelque chose de malsain. il attend. poussant les limites de kitae. s'étaient-ils déjà une seule fois embrouillés de la sorte ?avait-il vu kitae vraiment énervé ? kitae avait-il déjà vu hojoo sous cet aspect ? il ne sait plus, ne s'en souvient plus mais quelque chose n'allait pas. ce n'était pas comme d'habitude, ce ton de voix, ce regard, c'était plus pire que toutes les autres fois, que toutes ces bagarres, c'est beaucoup plus noir, beaucoup plus profond. quelque chose de nouveau qui venait de se révéler, quelque chose de beaucoup plus pire.
Moon Kitae
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Mar 13 Mar - 12:38
Moon Kitae
Kitae fronce les sourcils, pas d’interrogation mais de colère. A quoi il joue avec ses sachets ? Il veut le provoquer mais il ne comprend pas pourquoi ni ce qu’il espère en tirer de lui. Le jeune Moon ne le quitte pas du regard, même quand il pose la pilule sur sa langue, mais il ne peut s’empêcher de lever les yeux au plafond. Kitae en prend aussi, mais il en prend le soir, dans les soirées, pas en pleine discussion sérieuse avec un ami qui essaye de sauver ce qu’il reste d’eux.
Puis ses paroles le foutent en rage, et la colère prend le dessus sur la peine. « Mais tu crois quoi ? Que j’ai envie de vivre moi ? Que je suis bien avec ce que j’ai ? » Que je suis bien avec qui je suis ? Kitae est probablement tout aussi égoïste que lui mais il ne peut pas s’empêcher de détester son comportement, il refuse de le laisser croire qu’il n’y a que lui qui souffre de toutes les merdes qui leurs arrivent, il refuse de le laisser nier la douleur des autres. Il se barricade dans ses propres remords et sa propre peine, laissant Kitae supporter les siens tout seul. Ce n’est pas sa vision de l’amitié et il sent enfin que quelque chose coince, quelque chose d’un peu plus profond qu’une simple distance formée par le temps. « Désolé de te l’apprendre mais t’es pas le seul à vouloir te foutre en l’air. » Son regard est noir et sa voix est dure. Avec sa tête de gamin capricieux il ne doit pas faire bien peur, mais ce n’est pas ce qu’il recherche. Il est en colère et rien d’autre. « Moi j’ai juste la décence de pas cracher à la gueule de ceux qui se soucient de moi. » Pointe de jalousie. Parce que personne ne se soucis de lui. Seojin n’est plus là. Ses parents sont trop en colère, Hyomin a d’autres problèmes avec lui, et Hojoo.. et bah.. Kitae détourne le regard, peu enclin à assumer le poids de la jalousie que provoque la solitude. Il se sent seul. Tellement seul. Ca fait encore plus mal que tout le reste mais ses sens sont trop anesthésiés. Il en pleura demain, au réveil, quand il aura compris ce que tout ça veut vraiment dire. « Putain comment je te déteste. » C’est sincère et il est persuadé que c'est ce que Hojoo veut entendre. « T'es qu’un gros con et je te déteste. » Il le fixe, demi défi. « C’est bon, t’es content ? C’est ce que tu voulais entendre ? Je te déteste et j’ai plus envie de faire quoi que ce soit pour sauver notre amitié de merde. » Hojoo se lève et Kitae fait de même. « T’as gagné. » Et lui il a perdu, ça fait mal mais il est bien trop habitué à ça ce soir. Bouteille dans la main, il s’y accroche comme à une bouée. Il ne veut pas couler, pas lui non plus, pas à cause de Hojoo non plus.
Puis Hojoo enchaîne, tien, qu’est-ce qu’il peut être bavard tout d’un coup quand il s’agit d’envoyer chier les autres. Mais ce n’est même pas surprenant et Kitae n’arrive même plus à se souvenir de pourquoi est-ce qu’il est venu ici au départ. La douleur obscurcit tout, et il a juste envie de se casser parce qu’il sait qu’il n’a plus rien à faire avec lui. « Arrête ça. » Il sait déjà que ses mots vont raisonner dans ses cauchemars, et il le déteste de le rendre comme ça. Pourquoi est-ce qu’il fait ça ? Pourquoi il ne lui dit pas simplement de s’en aller ? Ce serait tellement plus simple pour tout le monde. Mais faut croire qu’il a juste envie de réduire en miette le peu de bonheur auquel Kitae arrivait à s'accrocher jusqu’ici. Il n’y aura plus rien en franchissant la porte, et il est persuadé que Hojoo n’aura aucun regret puisque c’est ce qu’il recherche tellement, que Kitae s’en aille. « Arrête me parler comme si on était en train de rompre. Je suis pas ta meuf, je suis pas Sunhee, je t’excuserai pas de nous foutre en l’air sous ce prétexte et je te laisserai pas revenir en rampant entre mes cuisses non plus. » Kitae a le non bien trop définitif. L’un de ses principaux défauts sûrement. Le pardon lui arrache toujours la gorge et il n’excuse jamais vraiment, ni ne revient sur les décisions de rayer des gens de sa vie. Mais il ne sait même pas pourquoi il le met en garde. Hojoo ne reviendra pas, et Kitae n'essaiera pas une nouvelle fois.
Puis il ose pointer son problème d’addiction et ça le fout en rage. Mélange d’alcool, de douleur, de plaie ouverte et de surémotivité, il attend qu’il finisse son petit discours pour fracasser la bouteille contre le mur de l’appartement. Il fixe Hojoo avec un regard noir, mélange de haine et de colère, de peur et de douleur. Le mur est gâché par la couleur du liquide, le bruit du fracas raisonne encore dans la pièce, le verre s’est répandu jusqu’à eux. Voilà, c’est tout ce qu’il reste de leur amitié, un bruit de fracas et des morceaux brisés, éparpillés à leurs pieds. « De nous deux, c’est toi le plus casse couille. »
Et tout ça, ça l’agace beaucoup trop. Il n’a pas envie de se battre Kitae. Il ne le fait jamais parce tout lui ait toujours dû. Cette fois il considère qu’il en a fait assez. Il abandonne. Il jette l’éponge. Cette amitié ne lui apporte plus rien et il n’est même plus sûr d’aimer encore un peu Hojoo. Le reste s’en ira avec le temps : les souvenirs, l’attachement.. « Je vais rentrer chez moi. Tu te fais suffisamment mal tout seul. »
Il enlève la main de Hojoo de son visage avec plus de force que nécessaire, et le repousse, les deux mains sur la poitrine pour qu’il dégage le passage. Kitae n’est pas violent, il lui faut un peu plus qu’une demie bouteille d’alcool pour frapper quelqu’un. « Tu passeras le bonjour à ta mère. » Simple formalité, petit pique sans aucun doute. Il enfile sa veste et il est de dos, fixant la porte d’entrée parce qu’il a trop peur que voir le visage de Hojoo lui fasse changer d’avis et que ce soit lui, qui se mette à ramper entre ses cuisses.« On se revoit au mariage. »
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Mar 13 Mar - 15:57
Jang Hojoo


temps électrique
l'orage est dévastateur

tout est noir qui finit noir.
non il ne vaut mieux pas savoir, pas comprendre, ni accepter. baisser l'échine, l'ego du drogue est bien trop grand. sa fierté incassable. trop têtu, stupide pour accepter cet ami d'enfance. il est pas du genre à donner la patte. son cerveau est étriqué. vu du ciel, l'enfer ressemble au paradis, et il sait que sa place est déjà réservé alors il ne bronche pas. joue au connard, ses défauts devenant ses qualités. ses mauvaises habitudes, sa fierté. il va droit dans un mur, il le sait, il accélère même. n'attache même pas sa ceinture, attend que le choc se produise. ça va nul part, tout comme cette conversation. sourde oreille. yeux revolvers. s'ils pouvaient tuer, kitae aurait été la cible. c'est à celui qui sera le plus triste, le plus pitoyable et dans la catégorie, hojoo ne compte pas se laisser battre. c'est à lui de gagner, parce qu'il en a décidé ainsi. « grand bien te fasse mais, moi, c'est pas le cas. » lâche le dépendant. dans un sourire narquois, car il en a rien à faire de ce qu'il pense, qu'il ne réagisse pas comme lui, si lui avait la décence et le respect de ne pas envoyer chier les autres, le drogué n'était pas de cette équipe. car sa méthode est simple, oublier ces gens, vivre ou essayer de survivre comme il le veut, il n'avait plus rien à perdre après tout, il s'en était bien rendu compte, quand on part, on apporte rien avec soi. les mots sont prononcés et ça résonne comme une douce mélodie dans l'esprit de l'héritier. il en jubilerait presque. il peut déjà s'entendre crier victoire, car il se débarrasse encore d'une personne,  quand bien même kitae était celui qui comptait plus pour lui, il en avait marre de voir seojin lorsqu'il déposait ses yeux sur ses derniers. c'est presque malsain à dire, mais, il en viendrait même à cracher son venin, si seojin aurait été encore en vie après la tragédie. et il sourit un peu plus, les insultes entrent dans la danse. ne répond pas, affiche sa victoire, ses croissants de chairs étirés dans un rictus. pourtant la comparaison lui fait froncer les sourcils. les mots utilisés aussi. il ne dit rien mais essaie de se souvenir. et ça valide ce qu'il avait en tête concernant son futur beau-frère. il n'a jamais été aveugle hojoo, il était juste très silencieux quand il le voulait.

la réaction n'était cependant pas celle désiré, loin de là, il ne pensait pas voir cet ami agir de la sorte, s'énerver de cette manière, pourtant il reste impassible, même quand cette bouteille vient s'éclater dans un fracas contre un de ses murs. son faciès part en direction de ce mur, de ces bouts de verres, il en vient presque à soupire. la petite bête elle, sursaute, vient quémander l'intention du drogué, pattes de devant en l'air, contre sa cheville, il ne demande qu'à être rassuré et les aboiement finissent par se faire entendre. alors il s’exécute. contraste flagrant entre ses actions, ses paroles et ses gestes. et il ne répond pas, pourquoi le ferait-il. « j'espère que t'es content t'as fait peur à mon chiot. » est la seule chose qui sort de ses lippes. il ne le regarde même pas, ignore même ses paroles. bien trop obnubiler à calmer le coeur battant la chamade de son animal. et la dernière phrase lui fait relever le visage et il sait déjà qu'il va s'attirer peut-être les foudres de son ami mais, au point où il était, il n'en avait que faire. il n'aimait pas ne pas avoir le dernier mot, c'était hojoo, c'était ainsi. « mariage ? dit le drogué dans un pouffement de rire. tu me prends vraiment pour un con. ajoute-t'il, alors qu'il se tourne pour faire face à ce dos qu'il était supposé connaître mais qui n'était plus que celui d'un inconnu. ou tout du moins, c'était ce qu'il espérait croire. cette relation avec ma soeur, t'oserais même te forcer pour faire plaisir à papa et maman ? t'es exactement comme elle, comme quand j'ai été lui rendre visite. il prend une pause, sourit d'un air angélique. photo trompeuse, preuve à l'appuis. jouer les lâches c'est bien quelque chose que vous avez en commun toi et elle. c'est blessant, c'est volontaire. c'est une attaque vicieuse, traitre. pourtant, il était bien le seul dans cette histoire à assumer ses actes, ses paroles, à toujours faire front. t'as bien raison, je ne viendrais jamais ramper entre tes cuisses, après tout, contrairement à toi, je n'ai pas ces désirs. et il annonce finalement ce qu'il cachait depuis tant de jours, tant de mois. me cacher ça, à moi ? t'as eu du culot quand même. t'as vraiment pensé que j'étais assez con pour pas le voir ? et il se souvient, prend une nouvelle fois ses aises dans cet appartement. part en direction de sa cuisine, avec l'idée de ramasser les dégâts que son ami avait fait. même si pour être honnête, il n'était clairement pas en état. t'as raison ! on se verra au mariage, kitae et surtout, vivez très heureux dans votre monde d'hypocrite ! » s'exclame le drogué depuis la cuisine, il parle fort, parce qu'il veut se faire entendre. tout en laissant ce dernier quitter les lieux, il a eu le dernier mot après tout. alors qu'il cherche désespérément quelque chose pour ramasser les débris. chiot toujours dans les bras, il en vient même à chantonner.
Moon Kitae
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Mar 13 Mar - 22:07
Moon Kitae
Ce chien qu’il trouvait pourtant si mignon est soudainement devenu ce qu’il déteste le plus. Jalousie maladive, Kitae n’arrive pas à supporter l’idée que son ami puisse avoir plus d’affection pour sa boule de poil que pour lui. Se faire remplacer par un clébard.. il vaut aussi peu que ça ? Là c’est son égo qui en prend un coup. Il a conscience d’être loin de l’ami idéal, mais il ne pensait pas qu’on pouvait le considérer aussi bassement. Il se contente de lever les yeux au plafond parce que vraiment, qu’est-ce qu’il peut dire ? Il en a rien à faire de son chien, c’est le dernier de ses soucis, et ça lui donne la nausé de voir qu’il a plus d’affection pour son animal que pour un ami de longue date. Mais qu’est-ce qu’il peut y faire puisqu’il a déjà tout perdu ?
Puis il y a les mots qu’ils enchaînent, ceux qui sont supposés faire mal mais qui l’effleurent à peine. Il n’accorde pas beaucoup d’importance à son mariage ni à sa relation avec Hyomin, et lui en faut plus pour être touché sur le sujet. Ils s’injurent et se balancent leur quatre vérités à la gueule suffisamment fréquemment pour qu’un étranger ne puisse l’ébranler, Hyomin aura toujours dire pire. Il ne s’attend pas à ce qu’il comprenne, il n’est pas dans la situation, on ne lui a demander d’épouser personne et monsieur à bien de la chance. Il croit qu’on a tous ce choix-là, que dire non sous couvert d’un caprice pourrait tout arranger. Il est bien joli le monde dans lequel tu vis Hojoo.
Puis c’est la douche froide. Cette fois Kitae se retourne pour lui faire face. Mais il est paralysée, tout est flou, dans sa tête dans son corps, une chaleur qui l’étouffe, la panique qui s’accrochent à sa gorge, il a l’impression que tout tourne au ralenti, ça bourdonne dans ses oreilles et son corps est si lourd.. il est obligé de cligner des yeux à plusieurs reprises pour se défaire de cette sensation si désagréable. Mais Hojoo ne s’arrêtent pas, ses mots continuent de claquer.
Il le regarde tourner les talons mais rien ne change. Toujours cette impression que le monde tourne dans l’autre sens. C’est pas vrai, c’est l’alcool qui le fait halluciner. Il n’a pas dit ça, c’est dans sa tête. Pourtant Hojoo est bien là et ses mots raisonnent encore dans son crâne.
Et il se sent soudainement tellement.. sale. Sa main s'agrippe au col de sa chemise et il défait les premiers boutons, il étouffe, il n’arrive plus à respirer et il ne retient même pas les larmes qui inondent ses yeux.
Ce n’est qu’un cauchemar tout ça n’est qu’un cauchemar.
Hojoo s’en fout mais ses mots peuvent détruire une vie.
« Hojoo.. » Il cherche son attention, juste un instant, mais sa voix tremblent et il n’arrivent toujours pas à respirer. L’alcool qu’il a avalé plus tôt ne fait qu’empirer les choses. Mais il n’y a rien à faire, la panique ne s’en va pas et c’est encore pire. Il tremble avant de tomber les genoux au sol.
S’humilier plus bas que terre.
Parce qu’il est
t e r r i f i é.
Il regarde son ancien ami à travers ses yeux embrumés et il doit s’y prendre à plusieurs reprises avant de réussir à former une phrase correcte. « Je t’en supplie ne dit rien à mes parents.. » et il ne partira pas d’ici tant qu’il n’en aura pas la certitude.
Il ne connait plus Hojoo et il est incapable de prévoir sa réaction.
Il n’arrive même pas à comprendre sa réaction.
Ne viennent-ils pas du même monde ? Pourquoi est-il si étonné que Kitae ne lui en est jamais parlé ? Comment peut-il croire qu’il ne le lui a caché que que pour se moquer de lui ? Sérieusement ? Il connaissait pourtant bien son père, ses règles et ses idéaux, ils avaient les mêmes parents, ils avaient grandit dans le même milieu, Kitae n’était pas certain de ce que Hojoo pensait de tout ça.. comment aurait-il pu trouver le courage de lui en parler ?
Il a envie de vomir et ses mains tremblent, ça ne s’arrête pas et il ne sait même plus ce qu’il fout là.
Est-ce que tout ça vallait la peine ? Non. Il a perdu un ami et il a l’impression que toute sa vie est en train de s’écrouler. Pour quelqu’un qui n’en vaut plus la peine.
Il n’arrive même plus à croiser le regard de Hojoo par peur d’y voir son dégoût, ou le reflet du sien. Il se déteste et ça n’a jamais été aussi vrai que ce soir. Lui qui s’en ait toujours voulu de garder ça pour lui mais qui était trop effrayé pour en parler à ses amis. Trop peur de leurs regards, de leurs pensées. Il subit tout ce qu’il a toujours voulu éviter et pour une énième fois, presque comme tous les soirs, Kitae se déteste d’être ce qu’il est. Et surtout il se déteste de ne pas réussir à le combattre.
Il n’a plus aucune dignité, plus aucun honneur, il n’a plus rien et Hojoo a tout gagner. Il tient Kitae entre ses doigts et le jeune Moon est terrifié à l’idée de ce que son ami pourrait faire de cette information. Il pourrait très bien vouloir sa mort que ça suffirait à le faire tomber.
Mais c’est déjà le cas.
Le front de Kitae touche le sol en signe de désespoir et il n’y a plus rien qui pourrait le déranger. Il se vendrait lui même pour avoir le droit à son silence. « S’il te plait.. » Murmuré entre deux sanglots, il n’est même pas certains que Hojoo ait pu l’entendre, mais son coeur bat à cent à l’heure et il a trop mal à la tête pour se répéter.
Il a juste envie que tout ça se finisse.
Jang Hojoo
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Mer 14 Mar - 15:49
Jang Hojoo


temps électrique
l'orage est dévastateur

les bruits de tiroirs se font entendre, des grognements.
désintérêt total pour cet ami, qu'il parte. il avait gagné, c'était ce qui comptait.
pourtant, il ne trouve pas ce balais. cette outil qu'il n'utilisait jamais et qu'il n'avait jamais utilisé. il ne pouvait pas laisser ça ici, pas quand il possédait ces petites êtres. il glousse seul, grogne seul, marmonne dans sa barbe. parce qu'hojoo, il est loin, très loin. mais il réussi difficilement à garder un pied sur terre. il se laissera partir dès qu'il aura prit en charge les débris, dès qu'il sera seul. ou tout du moins, c'est ce qu'il pensait. il n'entend même pas son ami, chuchoté son prénom. parce qu'il fait du bordel, bouge le bordel qui se trouve en face de lui. mais c'est sans compter le hasard, qui fait retourner hojoo. un peu surpris de voir que kitae était encore là. il était pas supposé partir ? alors il fronce les sourcils, s'approche un peu de lui, car il pense halluciner. pleurait-il vraiment ? il a des doutes, à du mal aussi à comprendre pourquoi il s'était mit dans un état de la sorte. il l'écoute, sa réponse arrive bien vite. ne pas en parler, à ses parents. au début il ne comprend pas, pas tout à fait. c'est plus complexe car, hojoo n'allait dans tous les cas ne rien dire, garder ça pour lui, à jamais. ce n'était pas sa vie, pourquoi viendrait-il se mêler des actions de kitae ? c'était idiot. le drogué était peut-être dur mais il avait tout de même encore la politesse d'anéantir que sa propre vie et non celle des autres. alors il reste silencieux, arrive difficilement à gérer la situation.

un moment hojoo était énervé, l'autre moment il était calme, puis neutre, puis euphorique. un vrai lunatique. sous drogue c'était normal après tout. et les genoux de son ami rencontre le sol, alors, il fait un pas en arrière, se demande à quoi il joue. comme apeuré des actions de l'autre héritier. les sanglots entrent en scène et dans le cerveau du dépendant, c'est une alarme qui résonne. c'était pas beau à voir. et c'est encore moins beau à gérer. il n'avait aucune idée de comment réagir, il n'était certainement pas du genre à rassurer les gens, ni à les prendre dans une embrassade, pas après tous ça, pas après ce qui a été dit. sincèrement, il était totalement perdu. puis c'est la supplication, le front qui rencontre le sol. et c'est de trop. c'est des gloussements silencieux, difficile à retenir. alors kitae était vraiment sérieux. il n'arrive plus à se contenir, pleure presque de rire, a besoin de se tenir le ventre d'une main alors qu'il se penche en avant pour laisser son éclat de rire surpasser les sanglots du désespéré. « t'es sérieux là ? » arrive le drogué à dire, difficilement, alors qu'il reprend son calme. bon dieu, hojoo n'était pas une lumière mais kitae avait aussi de quoi donner du fil à retordre à ce dernier. il s'approche de son ami, s'accroupi et laisse son animal marcher en direction de cet ami d'enfance. le chiot fait son bout de chemin, vient taquiner les cheveux de kitae. le drogué connaissait son chiot, après tout, toutes les fois où il pleurait, il était là, à lui faire la même chose. « ramasse le bordel que t'as fait et je dirais rien. » dit-il gentiment, presque pour rassurer l'idiot. il ne bouge pas, abaisse même son visage pour apercevoir le faciès de kitae. on pouvait dire qu'hojoo n'avait pas de tact mais, il n'était pas là non plus, pour pousser au suicide un ami. il en avait déjà perdu un, le prochain se devait d'être lui. pourtant, c'est surprenant, la main qui vient se déposer sur le crâne de kitae. ça vient lui ébouriffer les cheveux. « j'suis un connard mais, pas à ce point, pourquoi j'irais raconter à qui que ce soit c'que tu fais de tes nuits, ça m'regarde pas. j'ai juste pensé que c'était bien de te dire que j'étais au courant, vu que t'avais décidé de me le cacher. » et c'est un soupire qui quitte ses lippes mais, les caresses ne s'arrêtent pas. presque gêné de ce geste, ses yeux viennent regarder le vide qui se trouvait en face de lui. « jamais je ferais un truc du genre, tu devrais le savoir pourtant. il se racle la gorge, jette un oeil furtif vers l'ami meurtri. alors arrête de pleurer, tu sais très bien que dans ces moments-là, j'sais pas quoi faire, puis t'es moche quand tu chiales. » il n'aime pas faire attention aux autres, car hojoo il est supposé n'en avoir rien à foutre, il est supposé repousser kitae, il est supposé rester seul mais, la situation fait resurgir des actes du passé, ces bribes de qualités qu'il possédait encore. il avait toujours trouvé ça gênant les gens qui pleuraient, il n'arrivait jamais vraiment à agir normalement dans ces cas là. parce que lui-même, avait du mal à ressentir la peine des autres. petite pique finale, taquinerie enfantine pour alléger la tension. calmer les coeurs et les pleurs. alors, il reste ainsi, parce que dans tous les cas, il attendra le temps qu'il faudra pour que ce dernier se calme.
Moon Kitae
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Jeu 15 Mar - 0:07
Moon Kitae
Le reste du monde n’existe que dans un bruit sourd, un bourdonnement au fond de la pièce, et quand la voix de Hojoo s’élève, un éclat de rire qui brise le silence légèrement installé. Coup d’éclair, tonnerre dans la tempête. Le rire fait tout aussi mal que le reste parce que Kitae ne sait pas ce qu’il est supposé en penser, ça sonne comme une moquerie et c’est de ça dont sont fait ses cauchemars avant qu’ils ne montrent le pire. Et il ne sait même pas quoi répondre. Bien sûr qu’il est sérieux et s’il n’était pas aussi effrayé, il pourrait se mettre en colère. Comment ne pas être sérieux sur un sujet pareil ? Pourquoi est-ce qu’il ne pouvait pas être sérieux deux minutes ? Ils ne viennent vraiment pas du même monde, Hojoo ne semble plus rien à perdre ou à risquer, alors que Kitae est effrayé à l’idée de tout le mal que pourrait causer une telle révélation. Il n’est pas l’unique garçon des Moon, et il n’a pas encore eu le temps de marquer l’histoire de la famille en bien. Ce ne serait que la goutte d’eau qui ferait tout chambouler, son père l’a prévenu, après le scandale de la disparition de Seojin, il n’accepterait plus un seul faux pas de sa part.
Il sent Hojoo s’asseoir en face de lui et il n’attend plus que la sentence tombe. Il se redresse légèrement quand il sent le chiot l’approcher, le frôler. Il s’essaye à une caresse et ça lui arrache un nouveau sanglot. Dans ce monde où personne ne semble vouloir de lui, la moindre marque d’affection le fait exploser. Il n’arrive même pas à comprendre l’ironie dans la demande de Hojoo, et il n’a même pas envie de discuter. Il hoche la tête, bien trop désespéré puis y a sa main qui s’avance et il a un mouvement de recule, simple réflexe dû aux trop nombreuses mains qui lui ont été porté au visage, dû aux mots durs qu’ils se sont échangés toute la soirée, dû à la peur qui le ronge de l’intérieur. j'ai juste pensé que c'était bien de te dire que j'étais au courant et Kitae sert les dents. Comme ça ? C’est comme ça qu’il voulait lui dire ? Ses larmes continuent de couler parce qu’il est incapable de s’arrêter, mais il les essuie d’un revers de la manche à chaque fois qu’il cligne des yeux. Il lui aurait dit s’il avait été certain que tout irait bien pour eux après ça. Mais il n’a jamais été certain de lui-même, de ça, de ce qu’il est et de ce qu’il voulait. Il n’avait rien à leur dire, rien à avouer. Et quand il a commencé à y songer, ils s’étaient déjà bien tous trop éloignés. « Y a pleins de trucs que je pensais que tu ne ferais jamais.. » M’abandonner, m’oublier, me rejeter.. Tout ce qu’un gamin capricieux pourrait reprocher à un ami qui s’éloigne un peu trop. La phrase est prononcée à voix basse, presque non assumée, n’oubliant pas que Hojoo a l’ascendant sur lui, bien plus maintenant qu’il sait jusqu’où Kitae pourrait aller pour protéger son secret. Il n’ose toujours pas le regarder et il continue d’essuyer ses larmes. C’est le problème aussi, le jeune Moon a toujours l’alcool triste, et ce soir, le monde n’a rien de joyeux.
Il tente un sourire quand Hojoo se met à l’humour mais ce n’est pas sincère, il a un peu trop mal pour ça, pas envie de rire alors que son ami n’a vraiment pas l’air de comprendre la situation. Il ne lui en veut pas, l’alcool, la drogue, tout et n’importe quoi.. il a forcément des raisons de ne pas vouloir ou pouvoir comprendre et Kitae ne le lui demande pas. Il essuie ses larmes une nouvelle fois en reniflant avant de se lever. Il attrappe ce qu’il faut pour ramasser les bouts de verre et ça va vite, il a l’habitude de casser des trucs, il ne sent même plus les bouts de verre qui s’arrachent à sa peau et la concentration l’empêche de penser à la soirée minable qu’il est en train de passer. « Ca devrait être bon. » Qu’il lâche le plus sérieusement du monde. « Rappel ta femme de ménage. » Il tente une pointe d’humour mais y a trop de trucs brisés ce soir pour que ça fasse réellement effet.
Il n’a plus rien à faire ici, plus rien à dire aussi. Il salue son ami d’un mouvement de tête avant de partir en direction de l’entrée. Mais il s’arrête, se tournant un peu vers Hojoo. « Tu me manques toujours. »
C’est pour ça qu’il était venu.
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